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Influenceuse & célibataire : une malédiction pour le dating ? - Samantha Leclerc et Émilie Lévesque

Episode Summary

Samantha et Émilie sont deux meilleures amies aux personnalités bien différentes, mais unies par un même objectif : faire le ménage dans leur vie amoureuse. Dans cet épisode, elles se confient sur leurs blessures relationnelles, leurs patterns toxiques, leurs plus grandes peurs et leur cheminement personnel. Au programme : - Se perdre dans une relation qui ne nous respecte pas - Comprendre ses patterns pour mieux choisir ses partenaires - Les limites entre le sexe, l’amour et l’attachement - La peur d’être seule vs le besoin de s’aimer d’abord - Reprendre son pouvoir et se reconstruire après une rupture 🔔 Abonne-toi pour ne pas manquer les prochains épisodes de Datestable

Episode Notes

Samantha et Émilie sont deux meilleures amies aux personnalités bien différentes, mais unies par un même objectif : faire le ménage dans leur vie amoureuse. Dans cet épisode, elles se confient sur leurs blessures relationnelles, leurs patterns toxiques, leurs plus grandes peurs et leur cheminement personnel. 

Au programme : 

- Se perdre dans une relation qui ne nous respecte pas 

- Comprendre ses patterns pour mieux choisir ses partenaires 

- Les limites entre le sexe, l’amour et l’attachement 

- La peur d’être seule vs le besoin de s’aimer d’abord 

- Reprendre son pouvoir et se reconstruire après une rupture 

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Episode Transcription

(0:05 - 1:36)

Bonjour et bienvenue à Détestable. Aujourd'hui, je reçois les influenceurs, entrepreneurs Émilie Lévesque et Samantha Leclerc. Et oui, la bombasse Bombay est présente dans les studios SF.

 

J'ai failli pas dire le vrai nom. Dans les studios SF, on a eu tellement de plaisir, on a vraiment ri, même si on a dit beaucoup d'affaires super pertinentes, on a trouvé ça très drôle à plusieurs reprises. Juste d'y penser, ça me fait rire.

 

Donc voilà, je pense que je peux rien vous vendre avant le podcast, à part le fait que ces deux femmes-là sont extraordinaires. Elles sont très drôles. Elles sont remplies d'un passé.

 

Un passé plein de belles expériences ou de mauvaises expériences. Et on s'est dit qu'on allait devoir faire une part 2 parce que là, on a trop d'affaires à se dire. Vraiment là, on n'a pas eu assez de temps.

 

Fait que vous nous direz dans les commentaires qu'est-ce que vous voulez entendre. Je sais que Samantha m'a partagé que vous lui dites souvent qu'elle devait venir à Détestable. Elle est là, mais on n'a pas eu le temps d'aller jusqu'au bout.

 

Donc écrivez dans les commentaires si vous voulez une part 2. Qu'est-ce que vous voulez entendre dans la partie 2, même si on n'a pas besoin de tant de sujets que ça, parce qu'on a plein d'affaires à se dire encore. Bref, écoutez le podcast jusqu'au bout parce qu'on rit jusqu'au bout. Je vous remercie encore d'être à l'écoute, d'être présente dans les écoutes audio, l'écoute YouTube.

 

Merci énormément. Sur ce, j'ai beaucoup parlé, je me fais à ça. Bon podcast.

 

(1:51 - 2:08)

Parfait, on part. Émilie Lévesque, Samantha Leclerc, bienvenue à Détestable. Je suis vraiment contente, ça fait 25 minutes qu'on parle et j'ai l'impression qu'on pourrait parler encore pendant des heures et des heures.

 

Malheureusement, on a un podcast à faire. Malheureusement. Malheureusement, est-ce qu'il n'y en a pas, je parie.

 

(2:09 - 2:28)

Ben oui, c'est heureusement. On va parler de tous mes grands sujets préparés. Ah oui, je reçois aujourd'hui deux bombasses bombées, c'est bien ça? Des bombasses bombées, oui.

 

On m'a incluée dans le groupe de bombasses bombées, j'adore. Ben si tu veux, si tu veux être bombée aujourd'hui. J'accepte, j'accepte.

 

Si tu veux devenir une bombée aujourd'hui, on va t'accepter dans notre groupe. J'aime tellement ça. Moi, c'est quand tu dis le mot « toton » qui me fait rire.

 

(2:29 - 2:38)

Mais « toton rond »! Oui, à chaque fois que tu dis « toton » parce que d'habitude, « toton », on dirait que je ne dis jamais ça. Ça m'écoeure comme mot, moi. C'est dégueulasse.

 

(2:38 - 3:25)

C'est tellement québécois, « toton ». Il y a de quoi, genre… Ça fait mon oncle, « toton ». Oui, mais on dirait que c'est ça la beauté de la chose. Oui, je comprends. Puis souvent, les gens me demandent, parce que quand j'ai commencé la saga des totons ronds, c'est quand j'ai découvert les maillots plus petits.

 

Parce que moi, mes maillots, je porte du large à un maillot large. Je comprends. Mais là, je suis partie en voyage avec les grandes filles du 5 à 7. Oui, j'ai vu ça.

 

Puis, eux autres, ils « size down » leurs maillots pour avoir une forme. Fait que là, moi, je me suis dit, ben « calique », moi, tout. Fait que là, moi, je portais les grands small à rose.

 

Fait que là, j'avais le « toton » bien rond. Est-ce que tu es confortable là-dedans? Oui. Non, mais c'est une journée à ne pas bouger.

 

C'est une journée à ne pas respirer. On a même trois, quatre photos. Mais toutes pour les totons.

 

(3:25 - 3:46)

On remet le large après. Non, oui, c'est ça. Le grand toton rond, non, c'était malade.

 

Puis, j'ai tellement reçu de DM de gens qui pensaient que je m'étais refait faire les seins. Ben voyons donc, tu étais malade. Quand tu dis rond, est-ce que c'est à cause de la chirurgie? Quand tu dis, là, je suis comme, as-tu déjà vu ma chérie d'amour des totons carrés? Pense pas.

 

Fait que c'est mes vrais seins. Quand tu dis rond, est-ce que tu me dis, ben non, c'est vraiment juste la forme d'une boule. Ils sont juste vraiment ronds.

 

(3:46 - 3:51)

Oui, c'est ça. Fait qu'un toton rond. Mais là, les gens se sont enflammés sur les réseaux sociaux.

 

(3:51 - 4:02)

Toton rond, c'est, c'est, c'est, c'est, c'est, je peux avoir un t-shirt toton rond pis le monde l'achète très vite. Mais t'as vraiment cette capacité-là de partir des tendances d'expression. Oui, je pense.

 

Je pense aussi. Je pense aussi. C'est une trend setter.

 

(4:02 - 6:11)

Genre, ben, surtout des expressions. Moi, je pompe, là, un moment donné, je me suis rendue compte que tout le monde utilisait cette expression-là. J'étais à la moindre, hein, qu'est-ce qui se passe? Genre, cramper un bronzé, là, un moment donné, j'étais partie sur « t'es tellement chaleure », là, tout le monde me disait « oh my God, j'utilise ça ». Je dis à ma blonde qu'il y a chaleur, le matin, quand elle se lève, je suis genre « c'est quoi le rapport? ». T'sais, moi, dans ma tête, il y a 7 personnes qui écoutent mes stories.

 

Finalement, sont 100 000 à utiliser l'expression, tu comprends? 100 %. C'est fucké. C'est malade. Mais il y a quelque chose entre toi, ben, entre vous, dans vous deux, je trouve que, qui est très, mon Dieu, t'as faim.

 

Qu'est-ce que tu vas dire? Non, mais ça, c'est comme, je suis surprise que, genre, dans ma tête, ça, c'est un autre niveau, là. Moi, je joue ma petite biz, là. Oui, mais je trouve que vous êtes « relatable ». Ah, ben, je comprends ce que tu dis, oui.

 

Puis, je comprends, par contre, que les gens, t'sais, t'es un peu comme une monétrise de « quand j'ouvre ». 100 %. Hey, c'est ma job préférée. T'as-tu déjà fait ça? De tout mon CV, là, c'est ma job préférée à vie. Si c'était une job temps plein, ah! Non, mais moi, si c'était une job temps plein, je le ferais.

 

C'est-tu vrai? Debout de ses tables, on chante des chansons, on s'achète des t-shirts, puis, genre. Mais je pense pas que c'est inaccessible, si tu veux dire, là. Tu penses? Ben, tu prépares-tu ton propre camp? Oui, c'est vrai.

 

Le camp Leclerc. Le camp Leclerc. Le camp des bombasses, t'sais, ça peut être sûr.

 

Le camp des totorons. Ils ont toutes 8 ans. « M'en va aux bombasses! » Non, mais tu ris.

 

Mais il y a une monétrise de « quand j'ouvre », OK, qui m'a écrit, genre, le deux semaines pour me dire qu'elle avait des petites filles dans son groupe, genre, de jeunes ados qui commençaient à avoir des formes. Puis, elle était comme « non, j'aime pas ça, j'aime pas ça, j'aime pas ça, quand m'ont avoir des singes, j'aime pas ça, quand m'ont avoir mon ventre, quand j'suis en maillot, blabla. » Puis, elle leur dit « tu devrais pas avoir honte d'être une bombasse bombée.

 

» J'adore ça! Et là, je... j'ai presque braillé parce qu'elle m'a envoyé une vidéo d'elle qui fait genre un grand speech à ses enfants de « Camp de jour », que comme, vous devriez être fiers, les filles, d'être des bombasses bombées parce qu'il y a personne comme vous. Et genre, si tu t'acceptes pas, personne Je te dis, j'ai regardé ça, j'ai eu un frisson, clairement, je l'ai broyé. Mais je pense à ça, tu pourrais partir vraiment une série, genre de vlog, toi, dans un quart de jour.

 

(6:11 - 6:13)

Je pourrais. Ça serait malade. Ça serait malade.

 

(6:13 - 6:15)

Ça serait tellement le fun. Ça serait vraiment bon. Je serais toute en mer.

 

(6:16 - 6:24)

Moi, d'être partée d'adulte, je suis assise avec les enfants, t'sais, j'étais en train de déjeuner. J'adore ça. Ça me fait décrocher de mon grand quotidien.

 

(6:24 - 6:29)

Les chiens et les enfants, là. C'est fou. J'adore les enfants des autres.

 

(6:29 - 6:33)

C'est ça. Moi aussi. Moi aussi.

 

(6:33 - 6:42)

J'adore. J'ai envie de dire autre chose de ça, par contre, mais moi, j'adore les enfants des Mais vous l'avez fait des enfants, non? Ah! C'est toi qui m'as fait cette pensée-là, maintenant. Écoute, pardon.

 

(6:43 - 6:54)

C'est pas que je veux pas d'enfants, c'est juste que je sais que moi, je suis très dévouée comme personne. Je suis très, très, très, très dévouée aux autres, puis je sais que si j'ai des enfants, moi, j'ai plus de vie. Je comprends.

 

(6:54 - 7:06)

J'ai passé ma vie à aider tout le monde, puis j'ai jamais été centrée sur moi, fait que j'ai l'impression que, là, à 36 ans, je suis comme, c'est le moment de ma vie où est-ce que je suis le plus capable de dire non. Je peux pas t'aider aujourd'hui. Je peux pas faire ça aujourd'hui.

 

(7:06 - 7:13)

Plus je me concentre sur moi. Tellement que je savais plus qui j'étais, je savais pas ce que j'aimais, je savais pas ce que je voulais faire. Je savais pas qui j'étais.

 

(7:13 - 7:22)

Puis, ça fait pas longtemps, là, je vois une psy depuis un an et demi, là, puis je commence à me rendre compte que j'ai pas de personnalité. Ben non, mais c'est pas ça. Mais je comprends ce que tu veux dire.

 

(7:22 - 7:30)

T'as peur que ça va faire le retour du balancier complet, là. J'ai peur que si j'ai des enfants, j'ai un chien, puis c'est juste ça. Je fais toute ma vie en fonction de mon chien, t'sais.

 

(7:30 - 7:42)

Pas plus qu'à 80. Puis là, il faut que j'amène sa première marche, sa deuxième marche, on a-tu fait combien de pas? Non, non, non. Il a-tu mangé ta baffaire? Ma blonde, elle regarde son caca, genre, elle manipule, là, à travers le sac, là, pour être sûre qu'elle est toute en santé, là, t'sais, dans le sens qu'on est vraiment... Vous êtes gargales, là.

 

(7:43 - 7:44)

Oui, oui, oui. Des parents hélicoptères de chiens, là. Oui, oui.

 

(7:44 - 7:52)

Fait que si on avait un bébé, ma blonde, elle serait plus capable de se détacher, ça, je le sais. Mais pas se détacher, là, mais dans le sens que... Oui. Peut-être moins... Moi, je serais trop inquiète, là.

 

(7:52 - 7:55)

Mais ça fait peur. Moi, ça me fout la chienne, là. Oh, c'est fort, là.

 

(7:55 - 8:19)

Un enfant, là... Je sais même pas comment les gens font pour envoyer leurs enfants au parc. Ah! Genre... De les envoyer seuls ou avec eux, tu veux dire? Genre... Mettons, moi, là, j'ai été monétrice de 40 jours, là, pendant six ans, OK, puis nous autres, là, à tous les étés, on allait à Valcartier, là. Comment un parent, en pleine conscience, signe l'autorisation d'envoyer son enfant au camp de jour à Valcartier? Moi, je le sais comment ça marche, là.

 

(8:19 - 8:54)

Nous, là, le 9 ans et plus, là, on s'enjoint dans 25 minutes, on allait à l'hôpital. Mais comme, moi, pendant 25 minutes, je cherche mes kids qui sont même pas envoyés, c'est un cauchemar, c'est-à-dire qu'il n'est pas arrivé, il n'est pas arrivé, il est où, là, t'en envoies une cherchée à Barbotier. Tu sais, c'est comme... Comment un enfant conscient peut dire « Hey, j'envoie mon enfant seul, à Ronde, au chemin! » Je marchais avec mon chien, il y a une couple de semaines, puis là, j'ai vu des enfants qui sont au parc, et là, j'ai vu une voiture ralentir, je me suis cachée derrière un arbre, juste pour voir la voiture, qu'est-ce qu'elle allait faire, comme si elle partait avec... J'ai pris la plaque, puis tout, là.

 

(8:55 - 9:08)

Genre, je me suis dit, je vais pas laisser la personne partir avec un enfant, genre, tu sais, mettons, si y'en a un autre qui crie « Hey, hey, hey, t'es qui? » Genre, je suis là, là, comme, imagine, c'était moi. Non, je sais. Si, c'était moi.

 

(9:08 - 9:21)

Je pourrais pas, je pourrais pas. Quand tu vois un enfant marcher tout seul à Montréal, aller prendre le métro... Le métro? Ils vont à l'école en métro, ces enfants-là? J'ai peur pour ma propre vie! C'est quoi ça? C'est quoi? En même temps, ils deviennent indépendants. S'ils meurent pas, ils deviennent indépendants.

 

(9:21 - 9:25)

Oui, mais il a vraiment plein d'autres qualités. S'ils meurent pas! Fait que c'est soit la mort, soit de l'indépendance. Ouais, c'est ça.

 

(9:26 - 9:39)

Mais moi, autant que ça me fout la chienne dehors, autant que je trouve que c'est tellement un énorme sacrifice de vie que je pense pas que je suis prête à ça. Je pense que c'est une marque d'intelligence que ça se rend compte de savoir qu'on n'est pas prêt à sacrifier une... Je suis pas prête, on dirait. Je comprends.

 

(9:39 - 9:44)

Une indépendance. Ça me fait peur. Mon Dieu, j'allais vous dire que moi, je suis complètement déloulou et à l'opposé.

 

(9:44 - 9:50)

T'en veux? Fait que je suis crissement pas intelligente. T'en veux, toi? Non! Veux-tu ça, crisse? Ben oui, ben oui. Je sais, en plus, moi, je parle tellement mal.

 

(9:50 - 9:56)

Ben non! Non, j'en veux, mais je suis à la même place que vous. C'est vraiment pas logique. T'es jeune? Ben oui, je suis jeune.

 

(9:56 - 10:00)

T'as quel âge? Je suis un vieux pet, moi. T'as quel âge? Un vieux pet jeune. J'ai 28 ans.

 

(10:00 - 10:04)

Ah, ok. Ah, ok, c'est ça. C'est la jeunesse? Ben oui, t'es d'accord, t'es en vingtaine.

 

(10:04 - 10:13)

T'as trois ans de plus. J'ai trois ans de plus, mais quand même. Quand tu passes le stade de la trentaine, ben je sais pas, on dirait que... Non, mais moi, en ce moment... Mais c'est vrai qu'après trente ans, tout change.

 

(10:13 - 10:24)

Moi, en ce moment, je suis dans l'énergie de la pression de voir tout le monde autour de moi avoir des enfants, ou se fiancer, ou se marier, ou s'acheter une maison, se construire une maison. Puis je suis comme... Ouh, la vingtaine, c'est weird. C'est bizarre.

 

(10:24 - 10:33)

La fin de la vingtaine, début de trentaine, là. Mais en plus, toi, tu restes full de temps, t'sais, si tu veux un enfant, t'sais. Elle dit ça comme si elle, c'était une vieille décrépie de quarantaine.

 

(10:33 - 11:01)

Non, mais mettons... Oui, mais non, mais c'est parce que moi, je suis célibataire, ok, live, en ce moment-ci. Si moi, je veux un... Mettons, là, je me dis que finalement, je veux un enfant, ça veut dire que d'ici deux ans, top chrono, il faut que je trouve pas juste un job, le père de mes enfants... Je vais te rassurer parce que moi, j'ai regardé sur TchatGPT, en maudit, là, pour ces stats-là. À partir de 35 ans, là, on tombe dans une grossesse à risque, mais c'est genre 10 % de moins, ou même pas, là, de chance de tomber.

 

(11:01 - 11:10)

Moi, je veux pas être enceinte à 35 ans. Ouais, ouais, je comprends. Moi, je veux pas... Je veux pas avoir... T'sais, puis j'admire, là, sincèrement, toutes les femmes qui le font, j'ai des amis qui le font, là.

 

(11:10 - 11:18)

J'ai une amie qui vient d'accoucher de son deuxième enfant à 41 ans, là, comme une reine. Une vraie crise de reine, là. Mais... Soit, tu peux pas.

 

(11:18 - 11:28)

Peux pas, mais... Idéalement, j'aurais des enfants à 33 ans, si j'en ai. Parce que je trouve que c'est un âge raisonnable. T'es ouverte, là.

 

(11:28 - 11:37)

Allô? Oui, mais il faut que je trouve un job qui veut des enfants avec moi. Tu comprends? Ça, je pense pas que c'est un problème. Mais non, c'est sûr que non.

 

(11:37 - 11:41)

Bien, c'est juste de trouver un job... Qui va rester. Qui est pétinant, là. Qui va rester.

 

(11:41 - 11:56)

Bien, c'est ça. Puis si, mettons, en toutes ces années-là de célibat, j'ai même pas trouvé une seule personne, comment, en statistiquement deux ans, je trouve un job? Mais là, c'est parce qu'il faut qu'il y ait une marge de manœuvre où je vis ma vie avec. Qu'on voyage, on s'achète une maison.

 

(11:56 - 11:59)

Mais c'est le coup de foule, tu sais. Ouais, si c'est le coup de foule. Peut-être que quatre mois après, tu fais ton cintre.

 

(12:01 - 12:08)

Hé, j'angoisse. Je peux... On change aussi. Mais en même temps, t'sais, t'es cliquement pas obligée d'avoir des enfants, là.

 

(12:08 - 12:20)

T'sais, y'a rien qui t'oblige à avoir des enfants. Non, mais je veux quand même avoir une possibilité de... Peut-être aussi... Peut-être aussi que quand tu vas rencontrer la personne, tu vas changer ton point de vue sur le 35 et plus, là, t'sais, c'est juste... Ouais. Oui, c'est ça, peut-être.

 

(12:20 - 12:22)

C'est juste que là... Peut-être que tu vas plus risquer ta vie. Ouais. Après.

 

(12:23 - 12:27)

Les filles, c'est tellement des grosses questions, là. Ouais. J'y pense tout le temps, mais... C'est trop tôt pour ça.

 

(12:27 - 12:45)

Puis j'arrêtais de dire que j'en voulais pas. C'est pas que j'en voulais pas, c'est que je suis pas... Je suis zéro, là. Peut-être que... Mais live, ça me fout la chienne, c'est un sacrifice, puis je comprends pas que... Je comprends pas que les gens qui ont des enfants à 23 ans... Ah non, non, mais je suis à la même place que toi.

 

(12:45 - 13:09)

Je comprends pas, parce que moi, à 23 ans, là, j'étais à Mont-Laurier, j'étais soude, 4 jours semaine, puis je vivais ma vie. T'étais à Montréal, t'étais soude, 4 jours semaine! 4 jours semaine! T'sais, voyons! Mais c'est comme un autre bit de vie que moi, j'ai pas connu, puis j'ai pas eu le... T'sais, puis là, on est tous dans le fleur de l'âge, que moi, j'ai des amis ou j'ai des amis live qui pleurent parce qu'ils sont comme, « Je voulais des enfants hier. » Ouais.

 

(13:09 - 13:39)

Puis ils sont comme, « Ah! » ou « Je peux pas en avoir. » Ou que comme, « J'ai pas de chum, mais je voudrais un enfant. », puis là, je... Fait que je me considère quand même un peu chanceuse de pas avoir cette pression-là, cet appel à l'intérieur de moi, parce que si, mettons, je voulais absolument un enfant, puis j'avais pas de chum, fait que là, t'as l'impression de te trouver un chum, mais t'as aussi la pression de, je veux dire, « Lèves-tu un enfant tout seul ? J'attends-tu ? C'est quoi les deadlines ? Je fais-tu des tests à savoir si je suis capable ? » Fait que j'ai pas cet appel-là, fait que je me considère quand même privilégiée parce que moi, je vois des amis en ce moment qui souffrent.

 

(13:39 - 13:56)

Ouais, t'es pas dévastée au quotidien, mais... Puis ils ont de la peine parce qu'ils en veulent un, ils en veulent un bébé, puis ils sont pas capables d'en avoir, puis c'est plus fort qu'eux autres. Ça me fait de la peine, je comprends, mais moi non plus, j'ai pas cet appel-là, t'sais. Ça fait cinq mois, je pense que je les trouve pas gossants pis laids, les enfants.

 

(13:57 - 14:05)

« Ah, mon Dieu, c'est tout récent ! » Mais des bébés, c'est laid. Ouais, mais je trouve ça... Genre, t'sais, les gens qui sont comme « Oh mon Dieu, je veux garder ton bébé, je veux le tenir », je suis comme « Je comprends pas. » Moi non plus.

 

(14:05 - 14:26)

« Je ne comprends pas cet appel-là. » « Veux-tu prendre mon bébé chez moi ? » Pourquoi ? Pourquoi je fais ça ? Non, mais c'est vrai, pourquoi je fais ça ? Puis je commence à me sentir... Tu dis qu'on est dans la fleur de l'art, je commence à me sentir genre... « Ah, je suis moi, je sais ce que je veux. » Je commence à sentir que ma vie prend un sens, pis que je m'en vais dans un chemin qui n'est pas genre... Il prend le sens que tu veux que tu aimes.

 

(14:26 - 14:34)

Exact, pis là, je vais aller le « hijack » avec un enfant. Non, c'est pour ça que moi, je suis plus dans le « ça va être sur le toit, on verra. » Oui, pis dans le pire des cas, il y a l'adoption quand même.

 

(14:34 - 14:44)

C'est possible, il y a plein d'enfants qui ont besoin de... Puis encore là, on va commencer par se trouver un chum qui a de la leu. Pis après ça, on s'en reparlera. T'sais, pas un... J'allais dire un trou de cul, mais effectivement, on veut pas un trou de cul.

 

(14:44 - 14:53)

Non, on veut tout un gars qui va « provide » en tant que père. Ben juste... Par « provide », je veux pas dire un « provider », s'il vous plaît. Je veux dire qu'il va « show up » là.

 

(14:54 - 15:01)

Qui va être présent. Un vrai père. Pas un genre... Il est tellement enfant, il a gardé l'enfant pendant que j'avais mon spécific.

 

(15:01 - 15:11)

De quoi, il a gardé l'enfant? De quoi tu parles? C'est son enfant, il l'a pas gardé? Oui. Ça, là... Mais c'est récent qu'on allume là-dessus. C'est récent, c'est vraiment récent.

 

(15:11 - 15:25)

Pis moi, j'ai encore des amis qui sont comme... Des fois, c'est comme, « Hey, finalement, le bébé va venir. » Je suis comme, « Mais je comprends pas. » Il est où, le père? « Ah, ben finalement, il avait un souper avec les gars.

 

» Je suis comme, « Hum, OK. » « C'est toi qui as fait le compromis. » Mais c'est toujours ça.

 

(15:25 - 15:43)

Oui, c'est toujours ça, parce que le père va juste dire après ça, « Mais il préfère être avec sa mère. » Oui, c'est plus facile, la routine. « Mais oui.

 

» Pis t'es comme, « Mais oui, moi, je suis mère. » « Reste avec moi. » « Reste avec moi, t'as pas le temps.

 

» « Reste, câlisse. » Oh my God, je serais fâchée de... Je serais... C'est comme une injustice. Je comprends, la femme, elle aime ça être avec son enfant.

 

(15:43 - 15:48)

Je comprends ça, mais le père, il devrait aussi. C'est le fucking bare minimum pour moi. Vouloir être présente en privé.

 

(15:48 - 15:53)

Tu veux un bébé? Ben, acte que pour. Tu vas avoir un bébé pis ça va être 50-50. Acte pour.

 

(15:54 - 16:10)

Oui, oui. Acte pour. Moi, je comprends pas que c'est toute la... Toute la... « Hey, on est dans des grosses... » Oui, vraiment, mais là, pour commencer le podcast, je voulais... Je voulais... Je voulais me demander... Super! On a fait un vin là-dessus.

 

(16:10 - 16:15)

C'est incroyable, parfait. Je voulais savoir votre définition de l'amour. Oui.

 

(16:15 - 16:22)

C'est quoi l'amour? Moi, je m'étais préparée à cette question. C'est vrai! Moi, je suis une bonne élève, là. Commence! Je vais te copier.

 

(16:23 - 16:36)

Non, non, non, mais je veux dire, je suis très dans cette introspection-là parce qu'effectivement, je suis en fin de relation pis comme je suis dans... OK, c'est quoi que je veux dans une prochaine relation quand je vais recommencer à dater, peu importe. Là, t'annonces pas... Bien, c'est ça, moi, je sais pas. Tu dis que t'es célibataire.

 

(16:37 - 16:48)

En fait, t'es pas en fin de relation pis t'annonces à ton ex que ça s'en vient. Je les annonce officiellement qu'à la fin du podcast, je laisse mon chum du monde. Parce que moi, je sais pas, donc t'as-tu matrimonial? Alors, je suis célibataire.

 

(16:48 - 17:14)

Ah, t'es célibataire! Bienvenue! Comme Samantha! Oui, bien enchantée! C'est ça, c'est qu'ils savaient pas encore! Je suis célibataire, tout le monde! Émilie aussi! Émilie, oui, lui aussi, parfait! Moi, ma vision d'amour... OK, parce que... Moi, je suis un peu une personne rationnelle, mais je suis vraiment émotive. OK? Je suis le genre de personne qui va trop filer tout le temps, tout. Pis après ça, j'ai besoin d'une explication, parce que sinon, je vais virer folle dans ma tête pis je vais se piner des heures.

 

(17:14 - 17:18)

J'ai lu récemment un livre... T'es hyper sensible. Oui, peut-être. Peut-être.

 

(17:18 - 17:21)

Je sais pas. Je sais pas. Sais-tu ça, l'hypersensibilité? Bien, c'est ça.

 

(17:22 - 17:30)

C'est sûr que là, c'est pas que deux phrases que je peux te dire. Non, non, mais aussi, j'ai énormément d'empathie trop souvent. Genre, je vais me faire marcher ses pieds à outrance.

 

(17:30 - 17:35)

Pis après ça, je vais être capable de me dire... Mais je comprends pourquoi il a fait ça. Oui, ah ben oui. Voilà.

 

(17:36 - 17:50)

Mais en même temps, j'ai un... Oui, je sais. On est pas en train de faire mon... Mais ma définition de l'amour... Ton grand respire! Oui, c'est ça! On est pas... Non, mais ça doit être vraiment difficile. Bien, j'ai comme deux facettes à ma personne.

 

(17:50 - 17:59)

J'en ai pas d'empathie, moi! Ça doit être difficile d'avoir de l'empathie. Elle est comme... Non, mais moi, l'empathie, c'est pas ma force première. Ah oui, oui.

 

(17:59 - 18:04)

J'ai deux volets de ma personne. Ah, mais c'est ça. Moi, je me considère quand même soulagée.

 

(18:04 - 18:07)

Tu comprends? 100 %. Mais pour ça, oui. Ça peut rendre malheureuse. Oui.

 

(18:07 - 18:12)

C'est long, là. Ça peut être long par bout, là. Mais tu vois, là, je commence à m'endurcer.

 

(18:12 - 18:23)

Pis tu sais, quand je te disais, à 28 ans, je commence à réaliser que genre, qu'est-ce que je vaux, pis qu'est-ce que je veux, pis non, non. C'est vraiment ça aussi. C'est comme d'être vraiment capable de faire, non, ça, ça valait même pas la peine que j'aille d'empathie.

 

(18:23 - 18:31)

Ça ne t'appartient pas. Pis je vais en avoir d'empathie parce que je vais être capable de dire, cette personne-là est brisée pour qu'elle me fasse ça. Mais après ça, c'est pas à moi de le réparer.

 

(18:31 - 18:35)

Pis souvent, j'ai essayé de réparer des gens. Mais t'es la sauveuse. Je suis toujours la sauveuse.

 

(18:35 - 18:49)

Ah, t'es la sauveuse. Bref, ma vision de l'amour, maintenant, avec tout ce pas de recul-là, c'est une vision que j'ai empruntée à Bell Hooks qui est une... La première fille qui arrive documentée pour la vision de l'amour. mais j'adore les gens qui ont des références.

 

(18:49 - 19:15)

Non, mais c'est parce que récemment, j'ai lu le livre All About Love de Bell Hooks qui étudie l'amour pis c'est quoi l'amour concrètement pis l'amour romantique pis l'amour en général. Pis c'est ma vision de l'amour aussi. C'est de vouloir développer, être là pour le développement et le nurturing d'une personne sur toutes les facettes de sa vie, genre spirituellement, émotionnellement, pis physiquement, intellectuellement, peu importe.

 

(19:15 - 19:39)

Pis je trouve ça tellement beau parce que... On dit souvent que l'amour, c'est un choix pis moi je pense vraiment que c'est un choix. Je pense que tu développes de l'amour pis après, tu choisis au quotidien de continuer. Pis il y a pas d'amour s'il y a pas cet aspect-là de vouloir élever l'autre vers le haut, de vouloir le comprendre pis tout ça embrique le respect, la communication, de faire des compromis, de comprendre, d'essayer d'être tournée vers l'autre.

 

(19:40 - 19:49)

C'est vraiment ça, l'amour, pis c'est une... Oui, romantique, mais quand je pense à mes relations amicales, c'est la même chose. Elles sont toutes comme ça avec moi. Mais toi, tu dois être une bonne amie.

 

(19:49 - 19:57)

Ah mon Dieu, c'est ça. T'es sûre que t'es une bonne amie parce que juste ta vision de l'amour, je pense pas qu'elle est l'inverse de la mienne mais dans le sens où t'es vraiment beaucoup dans le donner. Moi, je pense que c'est ça pour moi.

 

(19:57 - 20:03)

C'est ma vision de l'amour. T'sais, t'es vraiment dans le donner. Moi, je suis comme, bien moi, j'aimerais ça me sentir.

 

(20:03 - 20:09)

Je le mérite. Non, mais en même temps, t'sais, je suis capable de dire où ça commence. Je veux me sentir quand je suis aimée.

 

(20:09 - 20:19)

Mais moi, quand j'ai été le plus en amour pis quand je me suis sentie le plus aimée, c'est quand je sentais que je pouvais défoncer des murs tellement que cette personne-là était là no matter what. T'as donné une force. Ouais.

 

(20:19 - 20:26)

Ah, c'est sûr, t'es une bonne amie. Mais je suis une bonne amie, sincèrement, si j'arrive de le dire, parce que je suis fucking dévouée, je vais toujours être là. Tu prends des nouvelles, tu te rappelles.

 

(20:28 - 20:32)

Ah, bravo. Mais je me reconnais beaucoup à toi. Ah, c'est vrai? T'es pas dans la définition de l'amour.

 

(20:33 - 20:45)

Il y a une partie de moi qui est dans la définition de l'amour, ça me rejoint quand même. Je trouve ça important qu'on soit capable de s'élever dans un couple. Par contre, j'ai tellement tout le temps trop donné dans ma vie que ça voudrait dire qu'il faudrait que je donne encore beaucoup.

 

(20:46 - 20:51)

Évidemment, ça se vient, ça vient naturellement. Ma blonde, ça vient naturellement. Je donne beaucoup, mais je reçois beaucoup.

 

(20:52 - 20:58)

Mais je sais qu'il y a une partie de moi qui donnerait quand même, même si j'avais rien, en retour. Exact. Puis ça, c'est le plus grand travail de ma vie.

 

(20:58 - 21:11)

Moi, j'ai donné énormément pour recevoir des breadcrumbs. Fait que je travaille là-dessus énormément. Mais j'aspire un jour... Est-ce que tu peux dire en français des miettes de pain? Des miettes de pain? Des miettes de pain pour recevoir des miettes.

 

(21:11 - 21:21)

Fait que je travaille vraiment là-dessus. Mais j'aspire avoir cet amour-là. Puis toutes les couples que j'admire dans mon entourage, dans mes amis, c'est ça qu'ils ont.

 

(21:22 - 21:26)

Ils ont juste... Tu veux faire ça? Sure, je vais être là. Puis c'est tout. C'est beau, hein? Ah oui.

 

(21:26 - 21:30)

C'est beau, là. Vraiment. Puis il y a personne qui va se mettre dans tes... Pas dans tes jambes, mais dans ton corps.

 

(21:30 - 21:44)

Au contraire, il va être là. Parce qu'il y a des gens dans un couple qui... Peut-être pas des couples amoureux, mais des couples, mettons, fusionnels, amicals, qui vont toujours aller à l'encontre de ce que tu vas dire. Puis t'es comme... Je voudrais faire ça.

 

(21:44 - 21:47)

Mais tu te connais, t'es pas capable de faire ça. Mais tu peux pas faire ça. Mais non, t'as jamais fait ça.

 

(21:47 - 21:54)

T'es comme... Crime, c'est pas ça le but. On est supposé de s'élever ensemble. Ça te permet pas d'évoluer vers une nouvelle version de ce que tu voudrais être.

 

(21:54 - 21:59)

Si un jour, tu veux te mettre à la poterie et que ta personne te dit qu'on t'a jamais fait ça. T'es pas manuel. Arrête.

 

(21:59 - 22:07)

Je peux le devenir, si je veux. C'est ça. Il y a toujours des amitiés comme ça, même des couples qui te ramènent à l'ancienne version que t'étais.

 

(22:07 - 22:11)

Et ça, ça fait changer de caractère. Vraiment. Ça switch.

 

(22:11 - 22:18)

Et toi, Samantha, t'as des visions d'amour? Ben moi, les filles. Un grand bras. Je m'excuse tantôt.

 

(22:18 - 22:24)

Je ne suis pas empathique. Je ne veux pas me donner. Non, mais en fait... Tu aurais le droit de voir ça.

 

(22:24 - 22:46)

Oui. Non, c'est que moi, je me suis fait poser il y a quelques jours, la question, t'es comment toi en amour? Puis, ça m'est comme rentrée dedans parce que je me suis dit que je n'ai jamais été en amour à l'âge adulte. C'est moi, mettons, mon dernier chum à 23 ans, il m'a fait à quoi? Il était mort.

 

(22:47 - 22:55)

Quoi? Quoi? Tu comprends? Je raconterai ça un peu plus tard. Fait que... C'est pas bon. Puis t'sais, moi, j'ai une enfance quand même assez trouble.

 

(22:55 - 23:01)

Fait que t'sais, pour moi, l'amour, ça fait mal. Oui. Pour moi, l'amour, c'est pas rose.

 

(23:01 - 23:10)

Oui. Pour moi, l'amour, ça fait tellement mal. Puis t'sais, moi, avec tout le passé et toutes les relations que j'ai eues quand j'étais jeune, je me suis dit, si c'est ça, l'amour, pas intéresser.

 

(23:11 - 23:32)

Si c'est pour faire aussi mal, si c'est pour être aussi beau mais faire aussi mal, c'est quoi l'avantage? Oui. Pour qu'après ça, t'es brisée pendant je sais pas comment temps puis plus tu vieillis, plus tu grandis avec des blessures, puis plus à l'âge adulte, quand tu teppes le 30 ans, t'es encore célibataire, mais là, faut que tu trouves ton bon brisé. Oui.

 

(23:32 - 23:39)

T'sais, parce que moi, je me considère brisée. OK. Fait que dans le fond, je pense pas que t'es pas empathique, je pense juste que t'as peur d'avoir mal.

 

(23:39 - 23:40)

Oui. Oui, je pense. Oui.

 

(23:41 - 23:47)

Fait que tu te fermes. Oui. Je me ferme à tout, t'sais, comme tout ce qui peut être opportunité amoureuse, souvent, je les ferme.

 

(23:47 - 23:56)

Fait que je me dis, aussitôt que ça va être trop beau, moi, je vais me laisser aller puis après ça, ça va m'être enlevée. ma balloune va me péter, t'sais. Fait que je trouve ça tough d'avoir une vision de l'amour.

 

(23:56 - 24:09)

T'sais, pour moi, l'amour, c'est comme me sentir sécure. T'sais, me sentir que comme, je peux être moi-même à 100 % parce que t'sais, moi, je suis quand même une bonne débile, t'sais, moi, je suis un peu... Mais c'est un peu la même question que moi dans ce cas-là. Mais moi, je veux qu'il m'accepte, en fait.

 

(24:10 - 24:17)

Mais c'est un peu la même décision. Moi, je suis... Oui, mais... Mais elle a même pas été obligée de donner, c'est ça. Elle, ça l'intéresse pas, le partage.

 

(24:17 - 24:22)

Elle veut juste être elle puis elle suivra. C'est ça, je pense. Mais je pense que je donne.

 

(24:22 - 24:36)

Je suis capable de donner. C'est juste, ça fait tellement longtemps que j'ai pas donné ou j'ai pas ressenti quelque chose de concret pour quelqu'un que moi, moi, sans m'interroger, je veux juste me sentir bien et moi-même. T'sais, je veux qu'il m'accepte sur toutes mes formes.

 

(24:36 - 24:53)

T'sais, là, moi, j'en ai fréquenté des gars, là, sur des bases, mettons, de trois, quatre mots puis après, t'es comme, là, dans le fond, ça devient plus sérieux, tu vas m'arrêter ça, les photos en bobettes, tu vas m'arrêter ça, les maillots de bain. T'sais, moi, ma blonde, ces photos-là, ça va être juste pour moi. T'sais, comme, il comprenait pas trop l'essence de ma job.

 

(24:53 - 25:12)

Là, tes stories, va falloir que t'en fasses un peu moins. T'sais, comme... Puis attends un peu, ta job ou pas, si tu décides de te mettre en bobettes puis de faire 14 000 stories, je sais pas, quelqu'un nous a dit C'est ça, mais c'est pour ça que moi, à ce moment-là, j'ai dit, hey, ça va se terminer, ça fonctionnera jamais. T'sais, moi, j'ai plus besoin en ce moment de quelqu'un qui va me dire que tout ce que je fais, c'est correct.

 

(25:13 - 25:36)

Puis que je suis belle avec mes formes, parce que, t'sais, oui, on a des formes, mais... Puis là, moi, je suis la bombasse, je suis la bombeuse, ouais, mais du Grand Québec. Mais t'sais, ça m'arrive, des fois, de me regarder, puis d'être genre, qu'est-ce que c'est ça? T'sais, j'ai besoin de quelqu'un qui m'aime, peu importe mon bourrelet est placé comment, puis peu importe, je suis en bob. T'sais, pour l'instant, ma définition de l'amour, ce serait vraiment qui m'aime comme je suis.

 

(25:36 - 25:47)

Mais c'est full beau. Oui. C'est ce qui m'accepte malgré toutes mes bizarreries puis t'sais, tout mon extrême, parce que moi, mes extrêmes sont hauts puis mes bas sont bas.

 

(25:48 - 25:56)

T'sais, autant, t'sais, on fait des jobs qu'on est tellement sur un gros high que quand tu redescends, c'est pas genre, ah, journée paisible. C'est un down, là. Ah, mon Dieu.

 

(25:56 - 26:16)

Mais ça, je me reconnais vraiment là-dedans aussi, puis t'sais, pour avoir daté que des gars qui n'étaient pas dans ces univers-là, c'est difficile à expliquer aussi. C'est tough de dire que comme le mercredi soir, t'es pas avec ton chum, mais tu te mets ta plus belle robe avec ton grand liner puis tes talons hauts parce que tu t'es offert à le parter dans un 5N. Mais c'est ma job.

 

(26:16 - 26:22)

Je m'en fous que moi, je te décide d'être comptable, là. Tu comprends? Oui, oui. Non, mais des fois, ils vont pas envier notre job.

 

(26:22 - 26:31)

Parce qu'au début, t'sais, que ma blonde aussi, c'était... Ma blonde n'est vraiment pas... Réseau. Réseau, là, t'sais. Puis pour qu'elle fasse les traits, ça l'a pris, t'sais, dans le sens que jamais elle aurait fait ça au début de notre relation.

 

(26:31 - 26:37)

C'était un grand processus, là. Oui, oui. Mais au début, elle était... Elle y est quasiment de l'influence, là.

 

(26:37 - 26:43)

Elle était pas donnée à tout ça. Puis, genre, je me sentais mal de devoir l'emmener partout. Puis là, elle disait que c'était des compromis.

 

(26:43 - 27:03)

Puis là, elle venait de reculons. Puis t'sais, un moment donné, je me suis dit, c'est-tu la bonne personne? Est-ce que je veux quelqu'un dans le milieu, finalement, pour qu'ils comprennent qu'est-ce que je fais au quotidien? Puis finalement, elle a compris que tout ça, même si je suis très... près de moi sur les réseaux sociaux, ce n'est que... Oui. ... des gros yeux.

 

(27:03 - 27:05)

C'est 10 % de ta vie, là. Exact. Vraiment.

 

(27:05 - 27:10)

C'est ça. C'est notre meilleur. Moi, c'est quand le monde m'écrit, là.

 

(27:10 - 27:13)

Ah, j'aimerais tellement ça être ta baisse. Je suis comme, j'aimerais tellement ça être ma baisse quatre jours, là. Oui.

 

(27:14 - 27:18)

T'sais, parce que... Ou quatre heures, parce que t'as l'air d'avoir beaucoup d'énergie quand même. Oui. Oui.

 

(27:19 - 27:24)

Une soirée, là, je t'en ai pour trois mois, là. T'sais, tu comprends? Oui. Fait que t'sais, c'est beaucoup.

 

(27:25 - 27:43)

Notre job, c'est beaucoup. Oui. Puis, ça prend vraiment quelqu'un de... T'sais, moi, je l'ai toujours dit, moi, pour vouloir partager sa vie avec moi, avec la fille que je suis dans la vraie vie puis la fille que je suis sur les réseaux sociaux, qui est toujours la même personne, juste à des degrés... Ton personnage de scène, genre, on l'a dit tantôt, t'es à 200, mais après ça, dans la vraie vie, t'es à 100.

 

(27:43 - 27:45)

Oui. C'est ça, normal. Puis, des fois, je suis à 20, là.

 

(27:45 - 27:49)

Oui. Puis, c'est 100 % normal. Des fois, je suis dans le noir, là, puis je suis comme, mais voyons donc.

 

(27:49 - 27:56)

Oui, c'est ça. Moi, je m'en recharge dans le silence, t'sais. Fait qu'il faut quelqu'un qui ait confiance en lui.

 

(27:56 - 28:24)

Il faut quelqu'un qui soit solide, ses deux pas, puis qui est comme... Qui doute pas une seconde de sa personne pour qu'après ça, il soit capable de t'élever puis de dire, t'es tellement chaude. Mais 100 %, puis tu vois, moi, ça, là, c'est terminé. T'sais, quand je disais que je donne beaucoup puis je suis le phénomène de la sauveuse, j'ai souvent cet élan-là d'aller vers des personnes qui, selon moi, ont une profondeur d'âme puis que je suis capable d'aller pas dans le small talk rapidement parce que, comme, je sens qu'ils ont eu de l'adversité dans la vie puis ils ont été brisés.

 

(28:24 - 28:36)

Mais ça vient avec que tu as fait le travail parce que le nombre de personnes que j'ai datées que finalement, tu ressens une amertume, tu ressens une envie comme tu disais. Tu ressens que genre, ah, mais c'est pas correct. Là, t'es un peu trop intense pour moi.

 

(28:37 - 28:48)

Je suis tannée d'être ça. Genre, moi, tu vas honner ta vie puis get your shit together puis être 100 % toi puis juste être comme, c'est ma blonde. Genre, moi, là, rien de moi, à partir de maintenant.

 

(28:49 - 28:58)

Genre, pour de vrai, là. Puis c'est pas physiquement, c'est comme son énergie puis à quel point il n'est pas menacé d'être avec la fille, la fille auto. Crisse de monde, genre.

 

(28:58 - 29:02)

C'est malade. Oh my God, moi, j'aime pas Taylor Swift. C'est que tu dis ça, là, je suis comme, ah, moi non plus.

 

(29:02 - 29:18)

Mais peut-être, non, mais en termes de... Mais je comprends ce que tu veux dire. Mais peut-être que vous l'aimez pas puis vous avez le droit de pas l'aimer puis aimer son art, mais dans l'énergie de qu'est-ce que... On va changer de sujet. Son vieux rouge à lèvres rouges.

 

(29:18 - 29:22)

Non, mais sérieux, là. Non, je peux pas. Mais vous comprenez ce que je veux dire par énergie.

 

(29:22 - 29:33)

Un gars qui t'a... Merci. Il va à tes shows puis il est comme... Oui, puis il assume tout. Oui, genre, t'aimes-tu mieux dater Travis Kelce ou t'aimes mieux dater Kanye West, mettons, en termes d'énergie? Garou, je suis en train de dire.

 

(29:33 - 29:41)

Non, garou! Travis Kelce, garou. En termes de genre, tu le vois, que la femme, elle se développe versus elle se développe pas. Oui, oui, oui.

 

(29:41 - 29:50)

Ben oui, puis elle met vers le haut. Puis c'est ça l'objectif parce que, tu sais, nous, on fait des jobs qu'on est tellement... Tu sais, nous, notre job, c'est d'être devant le public. Fait que tout ce qu'on fait est scruter notre look, nos cheveux.

 

(29:50 - 30:04)

Faut que quand t'arrives chez vous, t'es dans un safe space que lui, peu importe ce que t'as fait dans ta journée, il est juste content que tu sois là. Il est juste bien. Est-ce que c'est quelque chose qui se verbalise, mettons, dans une première date? Est-ce que c'est possible de dire... Tu rencontres quelqu'un, c'est la première fois que tu le vois.

 

(30:04 - 30:10)

Vous avez parlé un petit peu sur Tinder, peu importe. Puis là, vous voyez, puis vous dites, moi, ma job, c'est ça. J'ai besoin de quelqu'un comme ça.

 

(30:11 - 30:26)

Est-ce que c'est quelque chose qui se dit? Moi, je leur fais peur souvent. Tu sais, moi, quand j'arrive, mon grand texte, c'est écrit, puis je suis comme, moi, voici ma vie, voici l'écriteur parce que je suis rendue à 31 ans. Moi, je sais ce que je veux, je sais ce que j'ai besoin dans ma vie.

 

(30:27 - 30:34)

Tu sais, les dates, j'en ai eues. Je les ai testées. J'ai testé la fille indépendante, la fille dépendante, la fille qui veut trop, la fille qui veut pas assez.

 

(30:34 - 30:41)

Tu sais, comme, j'ai testé tous les univers possibles, puis je sais maintenant qu'est-ce qui pourrait fuiter de ma personnalité. Fait que souvent, moi, je mets ça au pire. Moi, j'ai pas de temps.

 

(30:42 - 30:47)

Moi, je suis tout le temps le soir, je suis pas dispo. Mais pourquoi tu dates? T'as pas de temps. Bien, parce que là, c'est ma job.

 

(30:47 - 30:55)

C'est le brief qu'elle leur donne, ça, je pense. Moi, c'est un grand brief. Non, je sais, mais la personne qui est là, il me semble, tu me dis à toi, tu me dis à moi, on est en date, tu me dis j'ai pas de temps.

 

(30:55 - 31:07)

Je te dis, on est là en date, mais j'ai pas de temps. J'ai pas beaucoup de temps. Bien, je serais comme, bien, pourquoi tu dates? Bien, parce que j'aimerais ça trouver quelqu'un qui a un mode de vie assez occupé pour survivre au mien.

 

(31:09 - 31:21)

Tu comprends ce que je veux dire? Est-ce que tu es capable de faire des compromis? Oui, 100 %, puis quand je tripe sur quelqu'un, je fais du temps, j'en trouve du temps, là. Tu sais, c'est ça, moi, mes amis, je leur trouve du temps Bien, faux, là. Non, c'est ça, ça me détend partout quand je te trompe.

 

(31:21 - 31:44)

Non, je sais, faux, je suis vraiment pas une bonne amie, moi, contrairement à toi, moi, je suis vraiment... On est peut-être dans des phases différentes de vie aussi, où toi, tu te focuses vraiment beaucoup sur ta carrière, fait que c'est correct. C'est juste que, mettons, souvent, les gens aiment ça texter, OK? Puis moi, genre, je suis en tournage pendant 12 heures, puis ils me textent. Là, il faut que je lui dise d'emblée, moi, quand tu me textes, quand je suis en tournage 12 heures, il peut pas te répondre.

 

(31:45 - 31:53)

Il va te répondre dans une heure et demie, il va te répondre dans trois heures, il va te répondre... Tu sais, comme, il va te répondre quand je vais te répondre. Tu sais, comme, là, mets-toi un texte, là. Ça fait deux heures, j'ai pas répondu, là.

 

(31:54 - 32:13)

Faut pas qu'il m'arrive qu'il me dise... Ouais, on sait bien, tu sais, quand tu vas te travailler... Mais ça, c'est pas un minimum, moi, dans ma tête, c'est comme... C'est la base, oui, mais ça, c'est parce que moi, c'est rendu dans ma liste d'écriteurs parce que j'ai daté des gens que je me le faisais reprocher puis ça faisait 10 jours. Tu comprends? Fait que, tu sais, moi, ma liste, là, c'est ça. C'est moi, je travaille beaucoup.

 

(32:13 - 32:40)

Ma vie, ça se peut. Tu sais, moi, des fêtes d'amis, j'en manque parce que je suis dans un tournage de vidéoclip. Puis les autres sont comme « Ah, bien, c'est le fun, t'es pas à ma fête, mais t'as du fun avec Marie-Mé.

 

» Mais c'est ma job! Mais j'aime plus Marie-Mé! Non, mais, tu sais, puis c'est énormément de sacrifices, tu sais, moi, tout mon monde est à Québec, fait que j'en manque des showers, j'en manque des fêtes, j'y manque tout parce que c'est des sacrifices pour ma job. Fait que, il faut que mon partenaire de vie comprenne ça. Puis que c'est pas juste de l'amusement.

 

(32:41 - 32:59)

Les gens, ils ont l'impression que faire ce job-là, c'est de l'amusement constant. Oui, bien sûr! C'est un casse-tête constant aussi, tu sais, de se dire tout le temps « Mais, tu sais, je me plains crissement pas, c'est pas ce que je veux dire, mais je veux ce que je veux. » Ce que les gens comprennent que des fois, tu sais, organiser son horaire en fonction des autres aussi, c'est pas possible.

 

(32:59 - 33:11)

Si t'avais une job de 9h05, tu pourrais pas aller aux showers à midi, là, à Québec. Fait que t'es déjà chanceuse de pouvoir un peu voir tes amis puis de faire ton horaire quand même, même si tu le fais pas tout le temps. Mais c'est pas tout le temps, juste du fun.

 

(33:11 - 33:54)

Oui, t'as du fun sur place ou des fois, c'est ta job d'avoir du fun, de vouloir avoir du fun, mais c'est ça. Des fois, t'es pas au gym là avec des gens qui t'apprécient, t'es obligée de faire un genre de « Ah, c'est cool, on s'adore! » Puis moi, j'essaie de leur dire « Si mon tournage, c'est supposé finir à 8h puis on est supposés aller se souper, mais que finalement, il y a du retard puis ça finit à minuit, je suis pas plus contente de te texter, de te dire « Hey, finalement on pourra pas aller en date parce que... » C'est pas contre toi, genre... C'est pas toi. Ma job est atypique, c'est difficile à comprendre pour beaucoup de gens, même encore à ce jour, même si on essaie de démystifier... T'sais, moi, j'ai perdu beaucoup d'amitié à cause de ça parce qu'ils comprenaient pas le manque de temps, c'est ça la vie.

 

(33:55 - 34:07)

T'sais, c'est comme là, quand il est en congé, moi, je travaille après ça. Fait que t'sais, c'est des roues qui tournent aussi. Fait qu'au final, moi, j'ai pas le choix que si je veux rencontrer quelqu'un, il faut qu'il soit au courant de tout.

 

(34:07 - 34:14)

Fait que souvent, je le mets au pire. Puis finalement, j'en ai du temps dans la semaine. On va se trouver, on va aller bruncher, on va aller se souper, on va se faire... — Il va être agréablement surpris.

 

(34:14 - 34:27)

— Oui, c'est ça, mais j'ai pas le choix. — Tu vois, moi, je travaille vraiment beaucoup aussi. Je veux dire, j'ai une compagnie, je cours partout.

 

(34:28 - 34:57)

Littéralement, ma vie, c'est d'être dans les pop-up à essayer de vendre du café à du monde, mais à créer du contenu en même temps. Puis moi, j'ai toujours été... Puis j'essaie de débâtir ça, mais moi, une de mes plus grandes fiertés, c'est quand les gens me rencontraient puis me disaient « Hey, je pensais vraiment... » Genre tu défais vraiment les stéréotypes de c'est quoi un influenceur, je pensais vraiment pas. Puis j'haïs ça maintenant parce que ça veut dire que je suis un peu une pick-me de l'influence, comprenez-vous? Je suis comme la pick-me-girl, mais de l'influence.

 

(34:58 - 35:04)

Et ça fait que j'allais dans des dates puis j'étais comme « Ah, tu sais, je travaille en marketing. » Genre non, je travaille pas en marketing, là. Franchement.

 

(35:04 - 35:13)

— Bien? — Bien oui, mais comme... — Bien oui, là, avec ton café, là. — Oui, mais c'est plus gros que ça, tu sais. J'ai pas eu une job nine-to-five du tout, là.

 

(35:13 - 35:24)

Je suis dans la même énergie que toi, là. Fait que maintenant, je réalise que ça a attiré certains types de personnes puis il y a plein de gens que j'ai datés qui étaient corrects avec ça puis qui, finalement, sont plus corrects aussi. — C'est ça.

 

(35:24 - 35:39)

— Ils sont toujours intéressés au début, ils sont toujours curieux. — Ça s'intrigue. — Puis après ça, ils sont comme « Ah, OK, ça veut dire ça.

 

» Genre ça veut dire qu'on va faire ça, ça veut dire que tu vas être là. Puis, genre, I'm done. — Ça veut dire qu'il y a des gens qui te DM, ça veut dire — I'm done de faire ça.

 

(35:40 - 35:57)

Genre, tu sais, j'ai habité avec des copains que finalement, plus on avançait dans la relation, plus c'était comme « Mais j'aimerais mieux que tu filmes pas notre quotidien. De quoi tu parles? J'habite avec toi, c'est ma maison. Genre, il faut que je quitte quelque part, genre.

 

» Fait que, comme, ça, c'est terminé pour moi. — Tu peux même plus filmer ta cuisine ou genre. — Bien, je comprends ça.

 

(35:58 - 36:19)

Au début, c'était ma mère qui m'a demandé pas qu'elle ne voulait pas que je filme la cuisine, vraiment pas, là, mais, tu sais, elle ne voulait jamais être sur les photos, jamais dans, mettons, je ne vloguais pas vraiment à l'époque, mais, tu sais, à chaque fois, je l'ai dit, « On s'en va à une activité, on fait un 5 à 7. » Elle ne voulait pas être, tu sais, elle était comme dans la laisse tout le temps. Puis là, maintenant, je l'ai dit plusieurs fois, mais c'est elle qui est comme « Ah, tu n'as pas fait le story aujourd'hui. » Puis, tu sais, maintenant, elle dit... — Elle a pris goût, tu sais.

 

(36:19 - 36:25)

— Oui, mais pas pour elle. — C'est parce qu'elle aussi, elle veut te « cheer up ». — Oui, 100 %, mais c'est ça qui a changé. Ça a shifté dans notre relation.

 

(36:26 - 36:36)

Puis, je pense que si ça n'avait pas shifté, — Bien, je comprends parce que pour moi, ce n'est vraiment pas un prérequis d'être quelqu'un qui veut être dans mes réseaux. Genre, zéro. Moi, j'ai toujours dit... Premièrement, mes réseaux, c'est moi.

 

(36:36 - 36:47)

Tu ne vas pas venir embarquer. — Là, je pense que je n'ai jamais vu... — J'ai déjà montré mon ancien copain parce que j'habitais avec cette personne-là. Ça fait que c'était comme un peu intrinsèquement.

 

(36:47 - 36:55)

Je n'avais comme pas le choix, tu sais. Mais effectivement, ça n'a jamais été au centre. Puis même mes amitiés, à part ceux-là qui sont sur les réseaux aussi, ça n'a jamais été au centre de ma vie.

 

(36:55 - 37:04)

Moi, j'ai toujours dit... — Mais moi, j'adore. J'adore ça aussi parce qu'au final, les gens que je côtoie, ils n'ont pas choisi d'être influenceurs. Ils ont choisi d'être avec moi, ma personne.

 

(37:05 - 37:10)

Genre, tu parles de comptable. Je ne veux rien savoir de faire de la comptabilité un samedi parce que c'est ta job. Ça n'a pas rapport.

 

(37:11 - 37:14)

— Mais non. Pourquoi on irait faire des stories, tu sais? — C'est ça. Ça fait que ce n'est pas un prérequis.

 

(37:15 - 37:34)

Cela étant dit, il y a une méchante différence entre être pas là et mettre des bâtons dans les roues. — Oui, 100 %. — J'ai déjà invité des gendarmes. « Christ, ton resto, il est payé parce que t'es trop vendée.

 

» Puis, ils te font sentir mal de prendre ta story. Puis, tu es comme... « De quoi tu parles? Tu n'auras pas de facture à la fin. » Ça fait que... Je suis obligée.

 

(37:34 - 37:40)

Dans le fond, notre date, c'est ça. Puis, tu as accepté. Puis, c'est le fun à cause de moi et de mon travail.

 

(37:41 - 37:43)

quelque chose. En plus, tu ne payes pas. — C'est la best live.

 

(37:43 - 37:51)

Sérieux, c'est la best live. C'est juste qu'il faut quelqu'un qui fitte là-dedans. Puis, en plus de fitter là-dedans, malheureusement, il faut qu'il fitte aussi avec notre personnalité.

 

(37:51 - 37:58)

Il faut qu'il fitte avec nos bobos. — Oui. Mais c'est fucked up parce que tu vois, j'ai l'impression que n'importe qui, on dit que c'est la best live.

 

(37:58 - 38:08)

C'est 100 % la best live. Pour vrai, moi aussi, je suis d'accord à dire que l'influence, c'est quand tu l'as choisi. Mais après, mes amis aussi, ils vivent leur best live quand je les amène dans des événements.

 

(38:09 - 38:16)

Pourquoi c'est juste des insecure men qui ne vivent pas leur best live quand il y a ça? C'est juste parce qu'ils sont fucking insecure. Ils sont insecure. Puis moi, je n'ai pas besoin de ça.

 

(38:18 - 38:25)

Déjà, c'est insecure moi-même. Je pose une photo, je la regarde à peu près 100 fois, je l'envoie à ma soeur. Parce que cette photo-là, elle est là pour toujours.

 

(38:25 - 38:29)

Tu comprends-tu? — Non, tu peux l'effacer. — Je comprends. Mais mettons que c'est une photo d'un client.

 

(38:30 - 38:35)

Moi, je la fais approuver à mes 3-4 besties. Je fais cette photo-là ou cette photo-là. Je fais un post.

 

(38:36 - 38:43)

Mais moi, je ne peux pas avoir un autre titre qui me gère une petite crise. — Non, mais là... — On voit trop tes fiers. — Déjà, ça m'a pris.

 

(38:43 - 38:49)

— On ne s'est pas vu assez beaucoup cette semaine. — Moi, tout, ça me fait chier. Moi, tout, ça va me faire chier de ne pas t'avoir vue cette semaine.

 

(38:49 - 38:55)

Je travaille tous les soirs. J'ai juste envie que tu me dises que ça me fait de la peine, que je m'ennuie et qu'on peut se prévoir de quoi dimanche. Parfait.

 

(38:56 - 39:02)

Oui, bonne idée. On va se prévoir de quoi dimanche. — Ça, c'est une manière de communiquer intelligemment aussi, pas d'être en mode « je vote comme un bébé lala ». — Elle travaille encore.

 

(39:02 - 39:07)

Oui, je travaille encore. J'ai assez mes amis qui me le disent. J'ai assez ma famille qui ne me voit pas.

 

(39:07 - 39:17)

C'est comme... C'est tough. Moi, tout ça pour dire que quand je vais en date une première fois avec un gars, je mets toujours ça au pire pour qu'après ça, c'est moins pire. Parce que oui, j'en trouve du temps.

 

(39:17 - 39:25)

Oui, finalement, parce que nous, c'est des « up and down ». Des fois, tu travailles tous les jours pendant trois semaines. Après ça, tu ne travailles pas pendant dix jours. Après ça, tu retravailles trois ou quatre jours.

 

(39:25 - 39:38)

C'est comme tout le temps un peu... Il y a des journées où je suis libre mercredi, jeudi, vendredi et la semaine d'après, zéro. C'est comme... Le « dating », c'est tough. En plus, tu trouves du temps.

 

(39:38 - 39:43)

On a un job atypique. Ma personnalité est atypique. Puis lui, il y a des bobos.

 

(39:43 - 39:55)

Là, c'est comme... — Puis lui, il y a des bobos. — Non, mais sérieusement, je trouve ça drôle parce qu'effectivement, lui, il y a des bobos et malheureusement, il n'aura peut-être pas fait le travail. Toi, tu vas être consciente de tes bobos et tu vas être capable de communiquer efficacement.

 

(39:55 - 40:03)

Puis je sais que je généralise puis ce n'est pas de tous les hommes. — Bien non. — Mais comme... — Est-ce que vous êtes au courant de vos « red flags »? — Oui.

 

(40:04 - 40:07)

— Oui, oui. — Bien oui, je pense. — Bien là, on en a nommé quelques-uns clairement.

 

(40:08 - 40:18)

Clairement que notre carrière est « up front ». — Oui, c'est ça. Moi, c'est sûr que c'est un « red flag » pour beaucoup de gens parce qu'il y a beaucoup de gens qui sont comme « ça me fait peur ». Moi, je fais peur, je pense. Sincèrement.

 

(40:18 - 40:24)

— Parce qu'il y a une grosse personnalité? — Bien oui. Moi, il y a beaucoup de gens... — Je ne pense pas que c'est un « red flag ». Mais c'est un « red flag » pour certains, c'est sûr. Mais au contraire... — Mais moi, c'est correct.

 

(40:24 - 40:31)

Ce n'est pas un « red flag ». Je ne pense pas que c'est un « red flag ». Mais je pense qu'il y a des gars qui... — Que ça fait peur. — Bien, il y a des gars comme les filles. Dans le sens que j'ai fait peur à bien des filles aussi.

 

(40:31 - 40:40)

— C'est sûr. C'est sûr. Mais moi, mes « red flags », qu'est-ce que ça serait? Moi, je pense que un de mes plus gros « red flags », c'est... Je ne suis pas une personne très patiente dans la vie.

 

(40:40 - 40:49)

Moi, je suis très « go-getter ». Puis je vais... S'il y a quelque chose qui m'intéresse, j'y vais. Si tu me dis un non, ça va être un oui plus tard. Pas dans le consentement.

 

(40:49 - 40:57)

— Oui, non, mais... — On s'entend, là. Mais genre, moi, c'est un défi. Puis pas... Je ne parle même pas en termes de « dating ». Je parle dans ma vie en général.

 

(40:58 - 41:06)

Mais ça peut être un petit « red flag » pour des gens parce qu'ils sont comme... Mais tu es vraiment intense. — L'âge pris. — Genre, sérieux, comme débase un peu.

 

(41:06 - 41:18)

Mais moi, je ne vais pas débaser. Vous comprenez? Je vais y aller. Puis ça fait... — C'est quoi? Est-ce que tu le prends comme une insulte ou comme un défi? — Un défi? Non, je le prends comme un défi puis je le prends comme un... Moi, je rêve constamment, tout le temps.

 

(41:19 - 41:34)

Genre, littéralement, on est en train de vivre ce moment-là. Puis je suis peut-être en train de rêver à mon prochain voyage backpack pendant un an. Puis genre, ça a vraiment refroidi plusieurs personnes qui étaient comme... « Mais peux-tu apprécier le présent? » Puis je suis comme... « Ouais, mais what's next? » Puis genre, moi, je suis tou... Je suis vraiment comme ça.

 

(41:34 - 41:47)

Puis j'ai déjà détesté des personnes dans le passé qui étaient comme... « Mais es-tu capable d'apprécier? » C'est pas que je n'apprécie pas. Au contraire, j'apprécie vraiment. Si tu me laisses l'espace pour être capable de rêver, ça veut dire que je suis en train de me projeter avec toi puis de te projeter des rêves.

 

(41:48 - 42:04)

Fait que... Mais c'est un red flag, je comprends, parce que ça veut dire que je suis comme... « On peut-tu s'asseoir deux secondes? » — T'es pas dans le moment présent, dans le fond. — Bien, j'essaye — Je comprends. — Dans le présent.

 

(42:04 - 42:19)

— Je comprends. Hé, mon Dieu. — Mais après ça, je pense aussi au futur de comme... « OK, puis là, on pourrait faire ça, next.

 

» Puis fait que... Parce que c'est parce que ça va pas assez vite, ça va pas assez vite. Ça va jamais assez vite. Mon cerveau roule à 100 000 à l'heure, je... — C'est que la vraie vie va pas assez vite.

 

(42:20 - 42:34)

— Ouais. Puis je suis vraiment impatiente, puis je suis aussi toujours très en retard. Fait que comme, je suis dans l'opposé de comme... Des fois, je gosse le monde parce que genre, je suis impatiente, je veux pas que tu me fasses attendre, je veux aller fucking vite, mais moi, je vais être en retard.

 

(42:35 - 42:40)

— Ah, je suis pareil. — Dans le quotidien. J'arrive en retard, fait que j'arrive toujours un bon 15 en retard.

 

(42:41 - 42:49)

Puis finalement, quand le monde me fait attendre, je suis comme... Mais je comprends que c'est irrespectueux, là. 100 %, c'est le plus gros manque de respect, mais comme... — Mais moi, je suis pas exprès d'être en retard. — Moi non plus.

 

(42:50 - 43:03)

Mais c'est juste que là, je suis comme, « Ah, j'ai peut-être l'intention de faire ça, puis là, je fais quelque chose d'autre, puis j'ai mal calculé mon temps à chaque fois, mais je suis pas capable. » Je suis tellement de difficulté, là. Puis comme, moi, quand je vais en date, première date, je pose question.

 

(43:04 - 43:18)

Admettons qu'on va au resto ou peu importe quoi, c'est sûr qu'avant de se déplacer, je vais dire, « Est-tu quelqu'un de ponctuel ? » Toujours. Parce que moi, admettons, première date, ça me ferait chier d'attendre une demi-heure. Je vais penser qu'il m'a ghosté, je vais penser qu'il a disparu de la surface de la Terre.

 

(43:18 - 43:25)

Fait que juste avant le resto qui est à 7 h, « Est-tu quelqu'un de ponctuel ? » « Oui, très, toi ? » « Non. » « Non. » Fait que là, finalement, on s'adapte.

 

(43:25 - 43:47)

Tu comprends ? « Oui. » Fait que lui, il arrive moins d'avance. Aussi comme, « Ouais, moi, c'est tout le temps un bon 10-15.

 

» « Parfait. » Mais moi, mes amis, ils savent aussi, c'est mon time frame maintenant malheureusement, puis c'est pas, ça a de l'air genre égocentrique, mais ils sont comme, quand je dis 15, ils savent que c'est 30. Puis quand j'invite les gens à un souper à 6 h chez moi, ils arrivent à 6 h 30 parce qu'à 6 h, j'ai même pas fini de travailler.

 

(43:48 - 43:58)

« Moi, ça m'insulte. » « Ça m'insulte. » « Ça m'insulte.

 

» « T'arrives pas à l'heure qu'on t'a dit d'arriver. » « Non, j'ai m'insulte. Il vient me chercher à 7 h, il est là à 7 h, moins 9. » Ça arrive l'autre fois une date.

 

(43:58 - 44:06)

Je suis comme, « Ah oui, arrive chez nous vers 7 h. » Moi, genre, j'ai le rouleau. J'ai mon rouleau. Il est genre moins 2, 7 h moins 2, ça cogne à la porte chez moi.

 

(44:06 - 44:14)

« Non, non, non. » « Impossible. » « Ça cogne à la porte en plus si t'as pas texté, genre je suis là.

 

» « Non, il cogne pas. » « Non. » Moi, je suis en bas bête, genre je suis en train de finir mes cheveux.

 

(44:14 - 44:19)

Ça cogne à la porte chez moi. Il niaise. J'en regarde l'heure, il est même pas 7 h pile.

 

(44:19 - 44:26)

Il est genre moins 2. En même temps, on est conscient que c'est nous le problème aussi. « Oui. » Genre lui, c'est un good guy d'arriver à l'heure probablement.

 

(44:26 - 44:53)

« Là, je suis comme oui. » Mais peut-être à l'heure, ou c'est parce qu'on évalue mal notre temps ou c'est parce qu'on veut toujours finir ce qu'on fait avant. « Oui.

 

» « Moi, c'est j'entends 14 000 en faire une étape et je veux finir. » Moi, j'imagine tout le temps que j'ai le temps de finir quelque chose. « Oui.

 

» Bon, dans 10 minutes, il faut que je sois prête. Bon, j'ai le temps de finir un roman et j'ai le temps de me maquiller, prendre ma douche. « Ça va.

 

» Ben, 10 minutes. « Ça va. » J'ai le temps, 10 minutes.

 

(44:53 - 44:55)

« Ah oui. » « 10 minutes pour tout faire. » C'est ça.

 

(44:55 - 45:04)

Puis finalement, t'as 45 minutes en retard. « Oui. » Je comprends ça, mais ou c'est parce que t'évalues mal ton temps ou c'est parce qu'il y a des gens qui s'en foutent littéralement.

 

(45:05 - 45:40)

J'ai entendu ça plein de fois dire « ils vont m'attendre, c'est pas grave, pour la fin du monde, ils vont m'attendre. » « Non, non, non. » « C'est vraiment pas dans cette énergie-là.

 

» « Ça, mais non, ça je pourrais te suivre. » « Oui. » « Bien, tu sais comme moi tantôt, je t'ai texté 3 heures d'avance.

 

» « Oui, ben oui. » Je suis arrivée de Montréal et je suis arrivée 8 minutes en retard, du retard. « Oui.

 

» Moi, je préviens toujours mon retard. « Excuse-moi, j'aurai un 5-10. Je vais être là à 5-10.

 

» Je préviens toujours parce que c'est jamais volontaire. « Oui, c'est ça. » J'ai jamais volontaire mon retard.

 

(45:41 - 46:07)

Dans le champ, j'étais en crisse. Je suis comme « voyons, pourquoi ça avance pas, voyons. » Je vois l'heure avancer et je suis comme « voyons.

 

» Dans ma tête, je suis comme « t'es tellement nouille. » « Pourquoi t'essayes d'être meilleure? » À chaque fois, je suis comme « cette fois-ci, watch-moi bien. » Je regarde l'heure, deux heures avant de partir, je suis comme « parfait, je suis aimée.

 

» Puis là, la vie se passe et je suis comme « mais qu'est-ce qui s'est passé? » C'est ça! Je me suis déjà émanée quand j'étais plus jeune. Il y a quelque chose qui se passe. L'univers s'arrête ou accélère le temps.

 

(46:07 - 46:15)

Il y a quelque chose contre moi qui fait que ce n'est pas moi le problème. Ce n'est pas possible. Dans ma tête, 15 minutes, c'était assez pour faire bien les affaires.

 

(46:15 - 46:20)

Pourquoi? Ça passe de même. Ce n'est pas un red flag finalement. C'est l'univers qui joue contre moi.

 

(46:20 - 46:23)

Oui, c'est l'univers. C'est l'espace-temps. Ton espace-temps est différent.

 

(46:23 - 46:37)

Je pense que comme toi, comme tu fais, je pense que l'important, c'est de communiquer. Je ne pense pas que c'est un red flag. Au contraire, je pense que des fois, ça reflète des gens qui sont passionnés, qui sont vraiment dans leurs affaires.

 

(46:37 - 46:45)

Il y a des gens qui sont juste vraiment là. Mais il y en a d'autres comme nous, j'ai l'impression qu'on est vraiment passionnés. On va filmer quelque chose où on pense qu'on a le temps de faire 30 000 affaires.

 

(46:45 - 46:51)

Tu ne ferais pas un courriel de plus? Oui, j'ai le temps. J'ai le temps de faire ça, j'ai le temps de faire ça. Oui, on veut juste être plus productives.

 

(46:51 - 46:58)

On est impatientes. C'est quelque chose qui gosse beaucoup ma conjointe, mon impatience. Et mes retards aussi.

 

(46:58 - 47:11)

Mais je pense que quand on communique, quand les gens nous connaissent bien, ils sont capables de s'adapter à nous et ça devient quasiment charmant. Avez-vous de la difficulté avec la lenteur aussi, vous autres? Moi, les gens lents, je peux mourir pour ça. Les gens lents, oui, je peux mourir.

 

(47:11 - 47:16)

Ça me trigger à un autre niveau. Genre, je pourrais me consommer de l'intérieur. Ça ne va jamais assez vite.

 

(47:17 - 47:22)

Genre, je bouille et là, je me calme. Je bouille et je brûle. C'est deux mots que j'utilise constamment.

 

(47:23 - 47:35)

Ça sonne à la porte, ma blonde est en haut, moi, je suis occupée, mettons, je suis en bobette en train de m'entraîner. Puis là, ça sonne, ma blonde, je dis peut-tu y aller? Puis elle est comme OK. Elle finit d'écrire son courriel.

 

(47:35 - 47:41)

Non, non. Elle va se lever, aller mettre un coton à thé. Des fois, elle se dit c'est trop chaud.

 

(47:42 - 47:45)

Non, tu niaises. Puis elle va mettre un t-shirt. Puis là, le gars est en bas, l'UPS.

 

(47:46 - 47:51)

Il attend en bas. Tu sais qu'il va partir parce qu'il sonne puis il s'en va. Il va coller un petit papier à ta porte.

 

(47:51 - 47:58)

Puis là, je suis comme tu y vas-tu? Puis là, elle est comme oui, oui, je vais. Calme-toi, calme-toi. Puis là, le gars attend et il va partir.

 

(47:58 - 48:13)

Finalement, c'est moi qui pars en flèche, en bobette, ma serviette du vent autour de moi. Puis là, je réponds en bobette au gars parce qu'elle est encore en haut en train de finir son courriel puis de mettre son coton ouaté puis de se rendre compte qu'elle veut mettre un t-shirt. Finalement, ça me met là.

 

(48:13 - 48:19)

On s'est pogné à plusieurs reprises. Je peux tellement comprendre que ça me trigger. Elle dit va attendre.

 

(48:19 - 48:22)

Il n'y a pas rien que ça à faire. Non, non. Puis il n'attendra pas.

 

(48:22 - 48:27)

J'ai pas les peaux d'Italien non plus. Il a bitché. Tu sais, t'as pas de bon sens.

 

(48:27 - 48:32)

Non, je peux pas. J'ai des frissons, la lenteur. Quand tu parles, il y a des gens qui parlent vraiment lentement.

 

(48:32 - 48:39)

C'est pas de leur faute s'ils parlent lentement. Ils sont comme ça puis ils vont probablement mourir plus vieux que moi. Enlève-moi 2-3 adjectifs puis envoie ta phrase.

 

(48:39 - 48:45)

Mais je sais où tu t'en vas. C'est long. Ça fait deux mots que tu dis puis je sais où ça s'en va.

 

(48:45 - 48:49)

Je connais déjà la fin de ta phrase. Ça sert à rien d'aller jusqu'au bout. Tu peux arrêter.

 

(48:49 - 48:54)

Ça, dans une date, c'est quelque chose qui vient me chercher. Je pourrais ne plus jamais revoir quelqu'un juste pour ça. Parce que c'est lent.

 

(48:54 - 49:02)

Je comprends. Puis parce que pendant qu'il parle, t'es capable de penser à demain je vais mettre quoi puis je vais faire quoi puis je vais... Puis de faire 2-3-6. Ça n'a pas de bon sens.

 

(49:02 - 49:08)

Ça n'a pas de bon sens. Mais tu sais, il y a des gens qui sont corrects avec ça. Ou juste comme moi, c'est plus quand je suis prête.

 

(49:08 - 49:13)

OK, tout le monde est prêt. Parfait. En voyage, c'est sérieux tellement bon parce que j'étais comme... C'est ça.

 

(49:13 - 49:15)

C'est surtout quand on est prêt. Parfois, on est prêt. Tout le monde.

 

(49:15 - 49:20)

Puis là, t'es là. Oui. J'ai oublié ma sacoche.

 

(49:21 - 49:25)

Oh non! Mais là, il va faire froid. Attends, je vais aller chercher mon coton maté. OK.

 

(49:26 - 49:29)

Mais là, t'as-tu un glos? Oui, j'ai un glos. Oh, mais c'est pas lui. Attends, je vais aller chercher.

 

(49:30 - 49:32)

Moi, je suis moins. Puis là, tu sors. Ah, fuck! J'ai oublié mon sel.

 

(49:32 - 49:35)

Quelqu'un a mis son sel. Oui, ça me trigger tellement de pas en parlant ensemble. J'ai une boule ici.

 

(49:35 - 49:38)

Puis là, on est assis dans le chambre de maman. Oui. Puis là, on attend.

 

(49:38 - 49:42)

Oui. Puis là, on attend. Puis là, j'avoue ouvrir la porte.

 

(49:43 - 49:49)

Puis là, refermer. Puis là, je suis comme mais qu'est-ce qu'elle fait? Qu'est-ce qu'elle fait? Non. Oui.

 

(49:49 - 49:53)

Ah, oui. Oui, oui, oui, 100 %. Moi, c'est plus ça. Moi, c'est plus que quand tout le monde est prêt.

 

(49:53 - 49:54)

Là, je le vois. Tout le monde est habillé. Tout le monde est prêt.

 

(49:55 - 49:56)

Oui. Là, plus prêt. Non, non, plus prêt.

 

(49:56 - 49:58)

J'ai chaud dans le schiste. Plus prêt. Oui, moi aussi.

 

(49:58 - 50:01)

C'est ça. Je me sens pas bien. Ça me donne chaud, là.

 

(50:01 - 50:04)

Les gants de sueur. Je suis pas tapante, mais tu sais ça. Mais en couple, je pourrais, tu sais, je pourrais pas.

 

(50:05 - 50:26)

Je suis avec ma maman qui est lente, là, mais comme... Je pense qu'on fait beaucoup de sacrifices. Non, mais en couple, on fait beaucoup de sacrifices que, mettons, moi, j'ai beaucoup de difficultés, mettons, à tolérer avec soit des amis ou avec des nouvelles rencontres ou avec ma famille qui est comme... Moi, ma mère, elle est lente. Puis, genre, je prends les nerfs après, mais comme... Elle va m'aimer inconditionnellement.

 

(50:26 - 50:31)

Peu importe comment... Tu comprends? On va s'excuser. Ça va bien aller, mais... J'aime que t'as voulu décrire inconditionnellement. Mais à la fin, c'est pas cool.

 

(50:31 - 50:36)

Je suis pas capable. Oui. Ils ont compris la base de ma phrase.

 

(50:36 - 50:48)

Je pense qu'avec quelqu'un qui t'aime, du plus profond de ton coeur... Je suis pas d'accord, moi. Non? Ça fait rire un peu. J'ai l'impression que je suis plus douce avec mes amis qu'avec mes chums.

 

(50:48 - 50:54)

Parce que ça m'affecte trop dans mon quotidien. Des amis, je suis comme... C'est ça. Moi, j'ai jamais habité avec un chum.

 

(50:55 - 51:03)

Fait que, t'sais, j'ai aucune idée. Imagine, t'sais, moi, mon ex-copain, il avait énormément de qualités, mais la vitesse, il n'en était pas une. Puis, on a été à distance.

 

(51:03 - 51:19)

Fait qu'imagine la gestion de, genre, faire ses bagages, partir, arriver, me dire qu'il va arriver à Montréal à telle heure, mais finalement, c'est pas à cette heure-là. Puis, moi aussi, je suis coupable de ça, d'arriver en retard, mais pour d'autres raisons. C'est parce que j'ai eu un meeting, puis là, finalement, j'ai rajouté ça, puis je me suis dit, il fallait que j'aille chercher du café.

 

(51:20 - 51:24)

Parce que t'es proactive. Oui. Mais là, là... Hey, imagine comment ça va chercher.

 

(51:24 - 51:31)

Non. Puis là, tu penses que ta date est à telle heure. Mais là, je vous écoute parler puis je me demande, qu'est-ce que vous pensez, vous, des gars indécis.

 

(51:31 - 51:39)

Des gens, en général, peut-être même, mais vous êtes des gars, indécis. Oh mon Dieu, c'est le meilleur segway pour mon dernier red flag, je pense. Ah oui? Hey, je me vante bien la gang en ce moment.

 

(51:40 - 51:49)

Mon dernier red flag, c'est que... Je sais pas, je n'en ai nommé aucun, fait que c'est moi. Moi, j'aime recevoir. Juste, moi, tout ce que je veux, un donneur.

 

(51:50 - 52:06)

Alors, donne-moi tes red flags, je vais m'asseoir et les observer. Non, moi, un autre red flag qu'on m'a déjà dit à l'initiation, c'est que j'ai l'air vraiment nonchalante. Parce que... Je sais, non, mais c'est ça, je t'ai dit, il y a les deux facettes de ma personne.

 

(52:06 - 52:18)

Il y a la facette, je vais tout te donner, mais des fois, mon cerveau, je prends trop de décisions dans une journée. J'en prends trop des décisions. Une de mes phrases préférées que mes amis citent aussi, c'est j'ai pas d'opinion.

 

(52:18 - 52:24)

J'en ai fondamentalement pas. Ben voyons, tu y es. Mettons, restaurant, j'ai pas d'opinion.

 

(52:25 - 52:36)

On fait quoi? Ça me gosserait vraiment. Ben, exact! Ça gosse vraiment les gens parce qu'ils sont comme, de quoi t'as pas d'opinion? Tu t'en crisses? Non, je m'en crisse pas. J'aimerais juste ça qu'on me gère, genre s'il vous plaît, choisis-le le restaurant.

 

(52:36 - 52:43)

Fait qu'une personne est décide, pour moi, c'est impossible. Puis je l'ai trop fait. Parce que toi, tu pourrais pas, c'était pop.

 

(52:44 - 52:54)

Faudrait toujours que tu décides. Toutes mes relations ont été ça, en fait. Sincèrement, toutes mes relations, je l'ai réalisé qu'il fallait que je... C'était pop tout le temps, finalement, puis je planifiais, puis comme, j'étais fatiguée.

 

(52:55 - 53:00)

Je déteste ça. Pour moi, c'est une preuve d'amour, d'être comme, je vais prendre le lead. C'est ça.

 

(53:00 - 53:08)

Moi, j'aime ça me faire prendre en charge. Fait que, décide où qu'on va se souper. Ah oui! Mettons que tu veux manger à la soir, décide.

 

(53:08 - 53:16)

Oui! J'en ai pas d'opinion, c'est vrai! Mais tu vas pas chialer si t'aimes pas ça. Ben non, c'est parce que moi, c'est tellement compliqué ce que je mange. Ah oui, c'est vrai, pas de lactose.

 

(53:16 - 53:20)

Végé. Fait que... Fait que tu manges rien. Fait que c'est un beau projet, quand même.

 

(53:21 - 53:27)

Fait que non, c'est... Mais c'est le fun. Je pense que c'est juste le principe de quelqu'un qui décide. Oui.

 

(53:27 - 53:48)

Mais tu sais, ça revient un peu à ce que je disais tantôt, c'est que quand je disais qu'il fallait que je me redéfinisse aujourd'hui parce que j'ai tellement donné dans le passé puis j'ai tellement voulu faire plaisir à tout le monde que j'ai jamais pris de décision par peur de décevoir les gens. Fait que toi, t'étais la personne indécise en relation. Je suis encore la personne indécise, mais tu sais, je travaille là-dessus, mais tu sais, c'est juste que, mettons, on va me dire que tu veux souper, ah, ça me dérange pas.

 

(53:48 - 54:00)

Que tu vas aller voir comme film, ça me dérange pas, à moins que ça me dérange vraiment, tu sais. Sinon, c'est pas grave. Moi, l'important, c'est la personne avec qui je suis, le temps que je passe avec, de quoi on va parler, mais le film, pour moi, c'est le second plan, tu sais.

 

(54:00 - 54:07)

Le sourire, c'est le second plan. Oui, c'est ça. Mais tu vois, là, je suis en train de me dire que peut-être qu'il y a une double raison à pourquoi je m'aime, dans le fond, c'est ça.

 

(54:08 - 54:20)

Parce que je suis comme, je veux tellement te donner que je suis comme, je voudrais faire ça, mais on le fera pas, c'est correct. Mais il y a aussi une partie de comme, je suis tannée d'être avec quelqu'un qui a pas d'opinion, genre. Mais tu vois, moi, c'est parce que je vise vraiment quelqu'un qui a beaucoup de confiance.

 

(54:21 - 54:30)

Fait qu'on dirait que, pour moi, que tu dises, « Hey, asseye-toi, on fait ça. » Ou comme, « Moi, je suis bonne aussi. » Puis j'aime ça aussi dire, « Ah, j'aimerais ça qu'on fasse ça un moment donné.

 

(54:30 - 54:39)

J'aimerais ça. » Genre, exemple, « Ah, j'aimerais vraiment ça. Moi, je suis jamais allée au ciné-parc.

 

» Fait que je suis comme, « Ah, j'aimerais vraiment ça aller au ciné-parc. » Fait que comme... T'es-tu jamais allée au ciné-parc? Jamais. Oui, moi non plus.

 

(54:40 - 54:51)

Ma vie. Ben, je suis allée pour la première fois, genre deux semaines, mais comme... T'sais, si je dis haut et fort, à un moment donné, « Ah, j'aimerais ça qu'on fasse une date au ciné-parc. » Dans deux semaines, t'es comme, « Hey, à soir, on s'en va au ciné-parc.

 

(54:51 - 54:54)

J'ai ci, ça, ça. » Le grand cri de rap. Je t'aime.

 

(54:54 - 55:01)

Oui. Je t'aime. T'sais comme, moi, ça me démontre plus de la confiance puis comme, il sait ce qu'il veut.

 

(55:01 - 55:04)

Ben, puis c'est aussi qu'il t'a écoutée. Il était comme, « Je vais lui donner de l'amour. Elle me nommait ça.

 

(55:05 - 55:10)

Je vais le prendre Oui, c'est une implication. Puis moi, je le sais que je suis de même en relation. Vous le savez, je donne en estime.

 

(55:11 - 55:16)

Moi, je vais te planifier la date. Genre, la date de Saint-Valentin, parfaite, tu vas l'avoir. Puis moi, je me rappelle de des trucs.

 

(55:16 - 55:25)

Si tu me dis que tu voulais le t-shirt noir, je vais m'en rappeler. Hé, moi, j'ai une liste dans mon sel pour mes chums. J'ai toujours fait ça.

 

(55:26 - 55:29)

Ils me disent de quoi une fois, j'ai une liste dans mon sel de cadeaux. Ah, c'est ça. Moi, je le fais avec ma sœur.

 

(55:29 - 55:33)

Exact. Elle me dit ça. À chaque fois, je le note.

 

(55:33 - 55:40)

Quel beau cadeau. Je suis comme, bien, tu le dis, c'est beau. Oui, mais je trouve que c'est tellement, tu sais, il fonce.

 

(55:40 - 55:48)

Oui. Je trouve ça beau de voir. Puis, tu sais, moi, souvent, nos modèles de relation, c'est bon, nos parents, nos amis autour de nous.

 

(55:48 - 55:58)

Puis comme, on dirait que j'ai pas encore trouvé le modèle d'amour autour de moi que je me dis, c'est ça que je veux. Je comprends ce que tu veux dire. C'est ça que je veux dans ma vie.

 

(55:58 - 56:15)

On dirait qu'il y a tout quelque chose, puis genre, j'aime tout le monde, évidemment, mais comme, on dirait que j'ai pas de modèle autour de moi que c'est comme, le gars a confiance en lui. Elle a fait, tu sais, comme, tout le monde a sa gang d'amis. On n'est pas obligés d'être toujours 100 % du temps ensemble avec les mêmes amis.

 

(56:15 - 56:25)

Quand on se sépare, on est comme, qui est amie avec qui, qui gagne. Tu sais, c'est comme, moi, j'en ai des amis que c'est ça, tu sais, qui ont toute la même gang d'amis. Tu sais, ça fait que c'est… C'est pas évident ça quand ça se sépare.

 

(56:26 - 56:35)

Fait que là, t'étais jamais sans lui. Puis moi, ça m'angoisse d'être jamais sans lui. Mais j'aimerais ça aussi, des fois, qu'on merge tout le monde ensemble.

 

(56:35 - 56:45)

Fait que, tu sais, je pense juste que… C'est comme ça qu'on fait ma blonde puis moi, nous autres. Ah oui? Elle a sa gang d'amis, j'ai mes amis à moi, puis… Vous avez-tu mergé les deux gangs des fois? Non. OK.

 

(56:46 - 56:58)

On n'a pas… Bien, tu sais, c'est arrivé qu'ils se sont croisés, mettons, dans un chalet peut-être, un party d'Halloween, quelque chose de même que j'ai invité mes amis puis ses amis. Mais jamais, on fait des soirées où est-ce que nos deux gangs sont là. Ça n'arrive pas.

 

(56:58 - 57:07)

Puis moi, je vais une fois peut-être deux semaines dans ses amis. Elle vient dans mes amis une fois de temps en temps puis c'est comme ça que ça se passe. Ça fait du bien parce que ça vous permet de garder votre individualité aussi.

 

(57:07 - 57:16)

Puis tu peux-tu raconter ta soirée après? Tu sais, c'est que là, vous vivez rien séparé. Jamais rien séparé. Ça fait que j'aime quand Et elle est bonne sa pizza, oui elle est bonne en mondie say, que elle.

 

(57:16 - 57:47)

Tu montres ta pizza. Mais tu parlais de confiance puis t'sais vous aimez ça les personnes confiantes puis moi aussi. Mais il y a quand même une nuance à apporter parce que les gens qui vont être super confiantes puis qui vont imposer des affaires qui ne sont pas à l'écoute puis qui vont faire comme ou tu es sûr que on s'en va au go-kart et tu es comme j'ai n Plaid key qui m'intéresse et au contraire Je t'écoute, je sais qu'est-ce que tu veux.

 

(57:47 - 58:00)

Moi, je me demande si c'est fondamentalement une personne confiante ou si c'est une personne vraiment pas confiante qui a besoin de crier plus fort. Plus dans le contrôle, genre. Parce que moi, j'ai l'impression qu'une personne confiante est capable d'être comme moi sans me tenter pas, puis de comprendre que les gens ont des boundaries aussi.

 

(58:01 - 58:07)

Parce que moi, je suis très bonne dans le dire non. C'est ça, faut que tu m'apprennes. Je suis vraiment bonne.

 

(58:07 - 58:32)

Comment tu dis non? J'adore dire non. Si on regarde le contexte de dating, si un gars te dit il ne t'intéresse pas en tout, tu l'as daté, il ne t'intéresse pas en tout, puis il te dit j'aimerais ça te revoir sur la même terre, j'ai vraiment eu du fun, qu'est-ce que t'en penses? Ma phrase que j'adore dire, c'est, écoute, je pense que je vais passer mon tour. Ah, ta mère! C'est trash quand même! Regarde, je vais passer mon tour.

 

(58:32 - 58:40)

C'est pire que j'ai pas d'opinion. Je sais, mais tous mes amis trouvent que c'est vraiment très couteau. Moi, on dirait que je trouve que c'est la meilleure affaire.

 

(58:41 - 58:53)

Mais pas un petit genre, merci, c'est gentil, thanks but no thanks? Moi, je suis comme, oui, je fais une mise en contexte. Salut, merci de la proposition, mais je pense que je vais passer mon tour. Je pense que je vais passer mon tour.

 

(58:53 - 58:59)

C'est quand même rough. Je sais pas si je trouve ça sérieux. Mais en même temps, c'est pas toute façon de dire.

 

(59:00 - 59:08)

Désolée, je peux pas. Parce que moi, me faire ghoster, c'est mieux que ghoster au moins. Moi, me faire ghoster, c'est mon antis.

 

(59:08 - 59:24)

Moi, j'ai plus confiance à personne dans le dating, plus personne. Il va me dire, oui, on se rappelle demain. Moi, je ris, tu comprends? Je suis comme, c'est quoi les chances qu'il me rappelle demain? Puis, guess what? Il y en a un sur 50 qui va me rappeler pour vrai.

 

(59:25 - 59:30)

Aujourd'hui, quand les gens me disent ça, je suis genre, c'est terminé. Merci, bye. Merci beaucoup.

 

(59:31 - 59:47)

J'aime bien mieux dire un gentil qui a pris le temps. Mettons, es-tu capable de dire, genre, j'ai vraiment eu du fun dans notre date, on se revoit-tu? Tu vas dire, écoute, je vais passer. Non, parce que je vais jamais dire, on se revoit-tu? Non, c'est lui qui te le demande.

 

(59:49 - 59:55)

En vraie vie, ça m'est jamais arrivé, je pense. Moi, ça m'est déjà arrivé. Puis, tu fais un petit, oui, OK.

 

(59:55 - 1:00:00)

Puis là, tu t'en vas. Moi, je serais capable de dire oui. C'est un grand défaut.

 

(1:00:01 - 1:00:07)

Moi, je manque de tact à plusieurs reprises. Bien, c'est pas un défaut, honnêtement. Genre, on sait ce qu'il y en a avec toi.

 

(1:00:07 - 1:00:20)

Ça peut blesser, quand même. Oui, mais moi, je préfère avoir l'heure juste avec quelqu'un de très clair, de très honnête que quelqu'un qui va aller faire des détours puis aller le dire à quelqu'un d'autre puis je vais l'apprendre ultimement par d'autres personnes. Je préfère vraiment qu'on me dise des affaires en pleine face.

 

(1:00:21 - 1:00:32)

Nettement plus sécurisant, ta version des faits, que le petit détour. Ou quelqu'un qui te dit, je peux-tu t'embrasser? Puis tu veux pas l'embrasser à la fin, tu vas juste faire, non, je vais passer mon tour. Oui, genre.

 

(1:00:32 - 1:00:44)

Je suis comme, t'sais quoi, pense pas. OK! Mais t'es bonne, moi, je pense que le nombre de bais que j'ai donné, que ça me tentait pas. Je me suis lavé à yell après, il y en a où je me suis chiée, quand même.

 

(1:00:44 - 1:00:53)

Non, c'est ça. Moi, je cherche quelqu'un confiant parce que moi, je suis quand même très confiante puis je suis très directe dans toutes les sphères de la vie. Je suis comme, tu veux m'embrasser, mais ça me tente pas.

 

(1:00:56 - 1:01:15)

Désolée, ça me tente pas. J'ai l'impression que c'est un autre niveau de confiance, ça, parce que je considère que je suis une personne confiante aussi, mais là-dedans, c'est comme, je veux pas blesser la personne. Oui, mais toi, t'es empathique, tu te rappelles? Oui! Tu te rappelles, moi, j'ai pas d'émotions! Mais t'es pas pas empathique! Non, je suis pas empathique, j'ai peur.

 

(1:01:15 - 1:01:20)

Tu veux juste pas avoir mal. Oui, j'ai peur, c'est ça. Tu te fermes à tout ce qui pourrait te faire de la peine.

 

(1:01:20 - 1:01:27)

Oui, puis tout ce qui pourrait, au final, me faire beaucoup plus de bien. Souvent, je suis cœur de pierre. Je suis fermée, à clef.

 

(1:01:28 - 1:01:46)

Ça va prendre plus que 5, 6, 7, 8 dates avant que, peut-être, je pense à considérer le fait qu'on devient quelque chose. Fait que, tu sais, c'est un long processus, puis comme c'est de tout, il faut vraiment quelqu'un de patient puis d'apprendre à déconstruire un peu ça. Puis, tu sais, moi, j'ai jamais été en couple à l'âge adulte.

 

(1:01:47 - 1:02:13)

Moi, j'avais 23 et moins quand j'étais en couple. Fait que, je sais pas, avec mon développement, tu sais, moi, je me suis développée à l'âge adulte tout seule, en tant que femme célibataire, qui son seul objectif de vie, mettons, c'était sa carrière, parce que tout ce qui arrivait dans le monde du dating, soit que ça lui faisait mal, ça lui faisait de la peine, soit c'était pas fiable, soit c'était pas assez, tu sais. Fait que, moi, je me suis développée en tant que femme célibataire.

 

(1:02:13 - 1:02:33)

Tu sais, j'ai pas découvert l'amour, j'ai pas comme... Fait que je sais... Il faut vraiment quelqu'un qui apprenne, qui soit patient pour déchiffrer tout ce processus-là. Puis, tu sais, moi, je suis bien tout seule. J'ai appris à vivre ma vie d'adulte tout seule avec mon chat.

 

(1:02:33 - 1:02:54)

Tu sais, fait que... de sacrifier une soirée chez nous en Bobette avec mon chat pour me mettre belle, puis comme... Puis t'as tenu à ne pas péter toute une soirée. Tu sais? Puis que, comme, finalement, genre, c'était vraiment le fun, puis que, comme, tu m'as fait des... un beau scénario de ce qui s'en vient dans les prochaines semaines, finalement, ça arrive jamais. Je peux plus vivre ça.

 

(1:02:55 - 1:03:05)

Je peux plus, je n'ai plus aucune force pour subir ça. De me faire dire, OK, ouais, demain, tu fais quoi? On pourra aller faire ça. Puis là, la semaine prochaine, moi, mes amis, on s'en va dans un chalet, ça serait malade.

 

(1:03:05 - 1:03:17)

Genre, en plus, ma cousine, elle trippe sur toi, ça serait trop hot que tu viennes. Puis que, finalement, silence radio, puis que je t'écris, puis que là, comment c'est possible que ça prend 12 heures? T'es en ligne. C'est un genre d'humiliation.

 

(1:03:17 - 1:03:28)

Oui, c'est ça. Puis comme, plus ça avance dans le milieu, plus t'es comme... T'entends pas, moi. Puis là, moi, je suis hésitable de rencontre, puis comme, le gars est comme, oh my God, t'es la fille sur TikTok.

 

(1:03:29 - 1:03:38)

J'espère que je me ramasserai pas dans une de tes histoires. Je suis comme, bien, tu sais quoi faire. Juste être un bon gars puis avoir des bonnes valeurs.

 

(1:03:38 - 1:03:44)

Bien, qu'est-ce qu'il a fait? Ils vont tous fuck up, anyway. Il a disparu, mais oui. Je suis comme, bien, tu sais exactement quoi faire pour pas que ça arrive.

 

(1:03:45 - 1:04:09)

Ah, on match, super. C'est comme... C'est quoi tes intentions, t'sais? C'est plus ça, au final, on dirait que j'ai pas d'énergie à donner dans une fausse relation, dans des gens qui, déjà, à la base, avec ma liste de critères rigides, on la chienne. Parce que d'où t'auras pas à la chienne un an, là, si on a un bébé, tu vas avoir envie de la chienne.

 

(1:04:09 - 1:04:17)

Bien oui. Grand temps de ta vie, là, t'sais, comme... Bien, puis même pour toi, imagine vivre cette relation-là. Je sens qu'il est genre un pied in, un pied out.

 

(1:04:17 - 1:04:19)

Non, je peux pas. Je peux pas. Je peux pas.

 

(1:04:20 - 1:04:28)

Clock is ticking. Et j'ai une proposition à vous faire. Soit qu'on revient sur ton ex qui a simulé sa mort.

 

(1:04:28 - 1:04:39)

Oui. Soit qu'on parle... Bien là, c'est sûr que Mathilde me dirait, ne donne pas le choix à tes invités. Décide.

 

Mais j'ai de la misère, vous voyez. Soit qu'on y va avec un quiz. J'ai des ça ou ça.

 

(1:04:40 - 1:04:53)

Peux-tu faire les deux? Peux-tu nous faire ça rapidement? Ah oui, c'est très rapide. Mathilde, on s'excuse. Fait que là, on fait-tu une mise en scène ou genre... Mais j'ai déjà un texte, je pourrais le faire.

 

(1:04:53 - 1:05:02)

C'est quoi, on fait des rôles, là? Oui, c'est ça. Tout le monde a son propre rôle. Non, dans le fond, quand moi, je déménageais à Montréal, j'avais rencontré un gars.

 

(1:05:03 - 1:05:17)

Lui, première date, il me dit genre... Tu sais, moi, le rejet, ça me fait vraiment peur. Quand je sens que je vais être rejetée, j'aime mieux le rejeter en premier. Fait que là, moi, je me dis... Mais comme tu me dis ça, première date, ça veut dire que l'intention première est de me rejeter.

 

(1:05:18 - 1:05:23)

Non, mais c'est juste pour te prévenir que ça se peut que ça arrive. Bien, voyons. Ça commence de même.

 

(1:05:24 - 1:05:28)

Première date, ça commence de même. Parfait. Fait que là, finalement, on a du fun.

 

(1:05:28 - 1:05:37)

Finalement, coup de foudre, on passe 3 mois ensemble, mais genre intense. À tous les jours, il dort chez nous. On se voit tous les jours de notre vie pendant 3 mois.

 

(1:05:37 - 1:05:40)

Tu sais, moi, je viens d'arriver à Montréal. J'ai eu ma best life. Comme, tout est par fil.

 

(1:05:41 - 1:05:59)

À un moment donné, il arrive bien chaud chez nous. Il est genre 4 h du matin. Puis, il fait juste me dire, « Hey, Sam, je t'aime.

 

» Mais tu sais, moi, comme, il est 4 h du matin. Mon premier « je t'aime », ça sera pas ça. Oui, oui, oui.

 

De lui, bien chaud. Moi, si mon mari, à mon mariage, ne pleure pas, je coupe tout le monde, on recommence. Tu sais, genre, focus, on recommence.

 

(1:06:00 - 1:06:14)

Tu sais, puis comme, c'est ça. Je fais ça, je vous le jure. Fait que là, le gars, il est comme, « Hey, cute, je t'aime.

 

» Je suis comme, « OK, mais on se reparlera demain. » Parce que moi, c'est pas vrai que genre, ça va être ça, notre premier « je t'aime ». C'est impossible. Il compte pas sur lui, là.

 

Non. Fait que là, il est comme, « Non, je te jure. » Je suis comme, « Non, je te jure.

 

(1:06:15 - 1:06:19)

Si c'est ça, notre premier « je t'aime, on se reparle demain. » Finalement, la maman, elle se lève. Ça va travailler, comme ça aurait été.

 

(1:06:19 - 1:06:29)

Moi, je m'en allais souper chez eux pour rencontrer ses parents pour l'action de grâce. Fait que moi, je l'appelle, puis j'ai pas l'adresse. Je l'appelle, j'ai le texte, je réponds.

 

(1:06:31 - 1:06:40)

« Aucun signe de vie pendant plus de trois mois. » Hein? Trois? Mais il habitait où, lui? Moi, j'étais à Montréal. J'habitais sur la Rive-Sud.

 

(1:06:40 - 1:06:47)

Mais moi, j'ai jamais vu sa maison. J'ai pas son adresse, parce qu'il était tout le temps chez nous. Parce qu'il était à Montréal, puis moi, j'habitais à Montréal.

 

(1:06:47 - 1:07:00)

Fait qu'il a dormi pendant trois mois temps chez nous. Puis moi, ce soir-là, j'allais rencontrer ses parents. OK, puis là, la mort s'en vient quand? Bien, c'est ça.

 

Dans le fond, il me fait un compte à mort. Personne ne me répondait. Personne, sa soeur, ses parents, personne.

 

(1:07:02 - 1:07:14)

Il a mis dans le coup sa famille aussi? Oui. Personne ne me répondait, jusqu'à temps qu'il me réagisse. Trois mois plus tard, il m'a dit « Désolée, j'étais partie au Vermont.

 

» « J'étais mort. » « J'étais partie au Vermont. » Moi, c'est qu'il a mis sa famille dans le coup.

 

(1:07:14 - 1:07:17)

Ça, c'est fucké, là. Introuvable. On trouve pas introuvable.

 

(1:07:17 - 1:07:40)

Mais quand il t'a dit ça, « J'étais partie au Vermont. » Puis? Bien, moi, j'ai juste pas répondu. Tu n'as jamais répondu? Chris! Non! Tout le monde est mort! Tout le monde est comme « On le trouve pas, on sait pas où il est.

 

» Attends! Ils ont dit « On le trouve pas, on sait pas où il est. » « On sait pas où il est. » OK, il s'est vraiment sauvé de tout le monde.

 

(1:07:40 - 1:07:46)

Le monde a dit « On sait pas où il est. » Non, mais il mentait! OK, mais il savait les autres. Bien, c'est sûr que oui.

 

(1:07:47 - 1:07:50)

Voyons donc. Moi, peut-être qu'il le savait pas. C'est sûr que oui.

 

(1:07:51 - 1:08:05)

Je suis partie au Vermont. Mais trois mois? Trois mois! Genre, exactement! Si il m'avait dit ça en même temps, en se levant, j'aurais sûrement dit « Moi aussi. » Trois mois, tous les jours de notre vie qu'on se voit.

 

(1:08:05 - 1:08:23)

Là, c'était juste le petit rejet de goberrisé, de « Je t'aime, pas je t'aime. » Puis pour que finalement, quatre ans plus tard, il m'appelle genre un 25 décembre pour me dire qu'il a fait une grande retraite et qu'il regrette tout ce qu'il a fait et qu'il aimerait qu'on se remette ensemble parce qu'il n'a jamais trouvé une fille comme moi. Ça dit quoi? Le premier mois, il s'est excusé d'avoir fait ça.

 

(1:08:23 - 1:08:37)

J'ai pleuré. C'est quand que les gars dans la vie sont trous de cul et qu'ils prennent le temps de s'excuser? Moi, j'en ai plusieurs des raisons. Surtout quand ils veulent dormir le soir, mais qu'ils veulent pas s'excuser pour toi.

 

(1:08:39 - 1:08:56)

Genre, il a fait sa grande retraite et dans son processus de retraite, il avait s'excusé aux personnes à qui j'ai blessé pour passer à d'autres choses. Au prochain niveau, peut-être. Sorry, là.

 

J'ai jeté que t'as enlevé ta closure, peut-être. Fait que moi, les gars qui me ghostent, c'est ma honte, tu sais. Je me fais ghoster à tous les jours.

 

(1:08:57 - 1:09:02)

Ils sont tous sur une île déserte au Vermont. Ils sont tous en Vermont. Ils sont tous là.

 

(1:09:03 - 1:09:15)

Il va tous aller les rejoindre un an après l'autre. Oh, mon Dieu! Non, c'est pas... c'est quoi, c'est toi, là? Elle est bachelorette au Vermont, là. Donc, j'ai quelques petits... Excusez-moi, je vous rush.

 

(1:09:15 - 1:09:21)

Ben non, c'est-à-dire que je parle trop, là. Donc, j'ai des ça ou ça pour vous. OK.

 

(1:09:22 - 1:09:41)

C'est-tu dur? Ben, ça dépend. Tu vas le ressentir. Rencontrer l'amour de ta vie, mais son ex vit toujours avec lui en tant qu'ami, ou sortir avec quelqu'un même qu'il n'a aucune histoire d'ex parce qu'il n'a jamais été en couple? Je prends la première option.

 

(1:09:41 - 1:09:46)

Non, t'es malade. Je ne peux pas. Je ne peux pas.

 

(1:09:47 - 1:09:53)

Moi, juste là, je vous dis un grand secret personnel. Ben, c'est pas un grand secret. Si tu l'annonces aussi.

 

(1:09:54 - 1:10:09)

Non, mais moi, ça m'a toujours foutu la chienne sortir avec un gars qui a un enfant ou des enfants parce que dealer avec l'autre, ça ne m'intéresse pas. Tu comprends? Moi, ça, je ne pourrais jamais. Moi, je suis amie avec Val Roberts.

 

(1:10:09 - 1:10:17)

Elle a vécu ça. Sortir avec un homme qui avait déjà des enfants et ne pas s'entendre avec la belle-mère. Elle a même écrit un livre là-dessus.

 

(1:10:18 - 1:10:24)

Elle me désamorce quand même. C'est sûr qu'elle est rendue à mon âge. Ça peut arriver d'être quelqu'un qui a un enfant.

 

(1:10:24 - 1:10:36)

Ça peut vraiment arriver. J'essaie de me désamorcer avec ça, mais qu'il vit encore avec elle? Non. J'ai l'impression que c'est aussi une question de circonstance.

 

(1:10:36 - 1:10:41)

Il n'y a pas de circonstance. Il n'y a pas de nuance. Il n'y a aucune nuance.

 

(1:10:41 - 1:10:49)

J'allais mettre des nuances. En même temps, peut-être qu'ils sont en transition et qu'elle les cherche un appart. Ce n'est pas un déménage en trois sièges.

 

(1:10:49 - 1:10:57)

C'est rencontrer l'amour de ta vie, mais son ex vit toujours avec lui en tant qu'ami. Genre, ils sont colloques. Je prends quand même cette option-là.

 

(1:10:57 - 1:11:04)

Non, je ne peux pas. Sérieux? Oui, parce que j'ai l'impression que quelqu'un qui n'a pas d'histoire d'ex à l'âge où on est rendu, c'est chez lui. C'est bizarre.

 

(1:11:07 - 1:11:10)

Oui, mais t'as quand même un gauvain monde qui t'attend. Oui, c'est ça. Plusieurs même.

 

(1:11:11 - 1:11:14)

Toute la gang. Ils sont tous là. T'as des histoires.

 

(1:11:15 - 1:11:21)

Moi, je m'en vais dormir là et son ex est là. Elle va partir à un moment donné dans la discussion. Non, elle est là.

 

(1:11:22 - 1:11:26)

Elle n'est pas toujours à côté. Elle est dans le lit. Il se met de le loyer.

 

(1:11:27 - 1:11:32)

Oui, mais c'est ça aussi des questions financières. L'angoisse. Je vais prendre le pas de relation.

 

(1:11:33 - 1:11:44)

Ça, c'est l'empathie. C'est une question de contexte. Un partenaire super beau, mais qui poste des citations pseudo-philosophiques en selfie chaque jour.

 

(1:11:44 - 1:11:53)

Ou quelqu'un de discret et profond, mais qui n'a aucune photo potable de lui sur les réseaux. L'option 2 est de loin. C'est même préférable en temps normal.

 

(1:11:53 - 1:12:05)

Moi, j'adorerais ça qu'il n'y ait genre zéro photo. Pourquoi? Pourquoi personne ne vous crée? Pourquoi personne ne peut se stocker? Souvent, tes amis sont comme « je veux voir c'est quoi son nom, je vais aller le stocker. » Il n'y a pas Instagram.

 

(1:12:05 - 1:12:14)

Moi, je dis tout le temps ça. Il n'y a pas Instagram. Trouvez-vous que c'est un peu hypocrite ça? Notre vie, c'est de se montrer.

 

(1:12:14 - 1:12:24)

Je me suis déjà posé cette question-là parce que j'haïs ça. On se montre. Si quelqu'un montre des photos avec des selfies philosophiques, je trouve que ça me donne automatiquement le hic.

 

(1:12:24 - 1:12:32)

Mais en même temps, je fais ça dans la vie. On se montre sur notre meilleur angle. Genre eux, ils pensent que c'est bon? Oui.

 

(1:12:34 - 1:12:44)

Je trouve que c'est ça qui est terrible avec les gars. Nous, les filles, on sait ce qu'est notre angle, notre pose, notre signature. Tout ce qu'on pose, c'est notre meilleur.

 

(1:12:45 - 1:12:55)

Moi, souvent, sur mon Instagram, mon Instagram, c'est mon portfolio. Je suis de dating. Tandis que les gars, c'est jamais bon.

 

(1:12:55 - 1:13:01)

C'est toujours une photo un peu samsougnesque. C'est toujours un samsougne. C'est jamais bon.

 

(1:13:01 - 1:13:08)

C'est toujours un peu gris-vert. Oui. Ce n'est pas que tu peux diminuer son grand fil.

 

(1:13:09 - 1:13:18)

T'as l'opposé. T'as le fuckboy qui sait trop. Mais parenthèse, les réseaux sociaux en tant que fille, ça m'a toujours fait chier de dater dans ma vie.

 

(1:13:19 - 1:13:33)

Parce que le gars, avant d'aller en date, il sait exactement à quoi s'attendre. Le gars, il arrive, il sait comment je suis. Les cheveux frisés, les cheveux pleurs, les cheveux sales, les cheveux en chignon, les cheveux lichés, maquillé, démaquillé, lunettes, pas de lunettes, quand je mange, quand je ris, quand je crie.

 

(1:13:34 - 1:13:40)

Il m'en voudrait d'autres. Oui, d'autres exemples. Son maillot en bobette, en robe.

 

(1:13:41 - 1:13:50)

Lui, quand il décide de m'inviter en date, il a un portrait, il a mon CV. Il a mon médiocite entre les mains. Il sait exactement à quoi s'attendre.

 

(1:13:51 - 1:14:03)

Dans ce cas-là, tu voudrais des photos ou t'en voudrais pas? Ce qui me fait chier, à l'inverse, des gars qui n'ont pas de profil, c'est que j'ai aucune idée. Moi, je demande toujours un grand vocal. Intéressant.

 

(1:14:03 - 1:14:18)

Je demande toujours un grand vocal parce que je me dis, au moins, sa voix, son énergie, si il ne veut pas m'en envoyer parce qu'il est trop gêné, je suis comme, bien, désolé. Je ne vais pas, moi, faire l'effort de passer une heure et demie à me laver la tête, à me coiffer et à descendre à Montréal. Il n'est même pas capable de t'exprimer comme du monde.

 

(1:14:18 - 1:14:22)

Non, non, c'est ça. Moi, je ne vais pas descendre. On sent que c'est une soirée vécue, là.

 

(1:14:23 - 1:14:30)

Descendre à Mascouche! Ou d'ouvrir des pins à Mascouche! Je comprends. Non, mais c'est ça. Ça me gosse.

 

(1:14:31 - 1:14:51)

Cette option-là peut aussi me gosser parce que le gars peut être tellement gentil, tellement il peut... Mais il n'y a zéro photo. Puis moi, si t'as zéro photo, malheureusement, moi, c'est ma job d'aller te stocker. Fait que si tu reviens sur ton profil et que t'es juste genre, hey, salut, t'as tellement l'air fine... Oui, mais tu sais, à l'inverse, on connaît tous un influenceur en particulier qui va en faire des poses philosophiques, si vous ne vous rappelez pas de qui je parle.

 

(1:14:52 - 1:15:02)

Oui, mon nom. On en parlera après. Mais cette personne-là, mettons, bien qu'elle est super fine en réseau, si j'ai juste ça, j'ai jamais d'enceinteur.

 

(1:15:02 - 1:15:15)

Non, c'est sûr. Jamais je peux sortir avec cette personne-là. Quelqu'un qui va dire une photo qui va être écrite ou même une vidéo, tu savais, non, non, non, le trois-quarts des femmes, non, non, non, non, les femmes t'aiment pour ça, les hommes c'est ci, non, non, non.

 

(1:15:15 - 1:15:26)

C'est sur le bord du masculinisme, mais en tout cas, on en reparlera une autre fois. Oui, je comprends. Je préfère la personne qui n'a pas de photo que quelqu'un qui donne des conseils de vie.

 

(1:15:27 - 1:15:44)

Ça, ça m'énerve. Ou même des gens, même dans le body positif, il y a souvent des... Tu vas te faire confiance, tu vas te regarder, non, non, non, tu vas... T'es qui? Le matin quand tu te lèves, la première chose qu'il faut que tu te dises. T'es qui? Dis-moi.

 

Moi, je me sens de même. Moi, je vis de même. Moi ci, moi ça.

 

(1:15:45 - 1:15:49)

Mais tu vas, non. Excuse-moi, tu n'es pas ma maman. Tu sais que c'est tough, man.

 

(1:15:49 - 1:15:55)

OK, un dernier. Ah bon, regarde, c'est pour toi, celle-là. Ça m'amène de temps.

 

(1:15:55 - 1:16:05)

Sortir avec quelqu'un de super hot, mais qui te ghost une semaine sur deux ou quelqu'un de très fiable, mais zéro libido. Genre, jamais. C'est impossible.

 

(1:16:06 - 1:16:17)

C'est dégueu, ça. Il n'y a pas de libido. Mais le super hot, est-ce qu'on a du cul? Ça ne le dit pas, mais ça dit qu'il te ghost une semaine sur deux.

 

(1:16:17 - 1:16:23)

Mais il est super hot. Mais l'autre, il est vraiment smart, mais on n'a pas de cul. Quelqu'un de très fiable, mais zéro libido.

 

(1:16:23 - 1:16:32)

Est-ce que je peux ajouter un paramètre de couple ouvert? Non, non, mais ça, si tu pourrais être en couple, c'est d'été. Parce que si c'est d'été, je prends super hot. Là, on dit sortir avec quelqu'un.

 

(1:16:32 - 1:16:38)

Je pense que je prends le gars pas de libido, puis je m'arrange. Oui, mais non, mais ça, c'est la triche. On ne peut pas tricher.

 

(1:16:39 - 1:16:44)

J'ai pas le choix de choisir entre un ou l'autre. Je peux prendre mon womanizer, il existe encore, lui. OK, je vais prendre super hot, moi.

 

(1:16:45 - 1:16:50)

Quelqu'un qui ne fait pas sentir désirer tout le temps. Une semaine sur deux disparaît. Quelqu'un qui travaille.

 

(1:16:51 - 1:17:04)

Une semaine sur deux. Si vous, vous pouvez nuancer pour genre me avoir le couple ouvert, moi, je peux nuancer qu'il travaille dans le nord à Fermont. Tu peux nuancer qu'il travaille dans le nord à Fermont, je comprends, mais quand tu as une famille, avoir un père de famille qui te gosse une semaine sur deux.

 

(1:17:04 - 1:17:10)

Mais c'est Damien. Il n'y a pas de réseau? Il ne te gosse pas. Tu sais ce qu'il fait, tu sais pourquoi.

 

(1:17:10 - 1:17:16)

L'idéalement, tu ne sais pas ce qu'il fait. Il est disparu au Vermont sur son île. À ce point-là? Oui.

 

(1:17:16 - 1:17:27)

C'est juste pas nouvelle. Elle veut quand même le prendre. C'est quand même son option.

 

(1:17:27 - 1:17:34)

Tu préfères pas fourrer ou pas? Je préfère fourrer. Faire ghoster. Je suis immunisée, les filles.

 

(1:17:35 - 1:17:42)

Je suis immunisée au ghosting. Pas sûr, moi. Les deux, on est genre... Vous me faites hésiter.

 

(1:17:42 - 1:17:47)

Vous, vous avez triché votre truc. On n'a pas triché. J'ai dit que j'allais me masturber.

 

(1:17:48 - 1:18:02)

Si tu sors avec quelqu'un qui n'a pas de libido, qu'est-ce que tu fais? Tu te masturbes? Je veux dire, je suis quand même... Il donne de l'anxiété une semaine sur deux, c'est pas nice. Je vais choisir votre affaire. On ne voulait pas te forcer.

 

(1:18:03 - 1:18:07)

On ne voulait pas te forcer. Mais il y a clairement une meilleure option. Oui, c'est ça.

 

(1:18:08 - 1:18:16)

Il y a des gens qui veulent juste du cul pour du cul. Des montagnes russes qui aiment ça. Qui aiment ça, l'adrénaline, de ne pas se sentir valorisée dans une relation.

 

(1:18:17 - 1:18:24)

Non, mais là, les filles, c'est pas ça que je cherchais. OK, c'est correct. J'ai dit que je cherchais quelqu'un qui me sent... Secure, t'as dit.

 

(1:18:24 - 1:18:31)

Oui, qui me sécure. Je vais prendre l'option B. Ça fait de l'émission de l'amour. Je vais être sécure dans une relation.

 

(1:18:31 - 1:18:38)

Je vais prendre un super hot qui me ghoste. Moi, je veux du cul, c'est tout. C'est peut-être à ce moment-là que tu as faim.

 

(1:18:39 - 1:18:44)

Oui, c'est ça. Je comprends. La définition de l'amour, c'est de me sentir secure.

 

(1:18:44 - 1:18:53)

Je vais prendre l'option B. Ça a été vraiment une grande séance de thérapie. 100 %, j'ai l'impression que tu te redécouvres. Oui, 100 %, t'es malade.

 

(1:18:53 - 1:18:58)

C'est parce que ça, c'est mon ancien pattern. Pas d'attache. On a brisé ça.

 

(1:18:58 - 1:19:03)

Nouvelle pas nouvelle, c'est pas grave. Là, on est ailleurs. C'est sentir secure, c'est se sentir aimé.

 

(1:19:04 - 1:19:12)

Prioriser les gens qui te font sentir bien. Oui, t'as raison. C'est déjà fini? Tu veux rester avec Guillaume, t'es la bienvenue.

 

(1:19:12 - 1:19:18)

Non, c'est parce que moi et tout le monde, c'est leur grand rêve. Je viens d'ici. Je raconte toutes mes dates, j'ai raconté zéro date.

 

(1:19:18 - 1:19:29)

C'est ça. On n'a même pas raconté le ti qu'on s'était dit qu'il fallait qu'on parle durant... Tout le monde m'écrit. Une fois par semaine, je te jure, quelqu'un m'écrit pour me dire il faut que t'ailles là raconter tes dates.

 

(1:19:30 - 1:19:37)

J'ai raconté zéro date. Tu vas raconter tes dates dans le prochain podcast. Guillaume va être genre hijack mon épisode.

 

(1:19:38 - 1:19:51)

Il n'a encore rien que c'est dit. Les filles, qu'est-ce qui arrive? Où est-ce qu'on vous trouve? Qu'est-ce que vous faites de bon? Sur les réseaux, Émilie Lévesque, Trois Partout, Café Balade, mon entreprise de café. C'est pas mal ça.

 

(1:19:51 - 1:19:57)

Je vais être au MAD avec Café Balade au Festival mode et design. Vous allez pouvoir me voir là. 22 ou 25 août.

 

(1:19:58 - 1:20:01)

Ça va être parfait. Tu vas en du fun. C'est ça.

 

(1:20:03 - 1:20:11)

Moi, Samantha Leclerc, TikTok, c'est sûr. TikTok est mon naturel, mon plus laid, mon plus drôle et divertissant. Instagram, c'est mon grand portfolio.

 

(1:20:12 - 1:20:20)

Si vous êtes des gars en bon basse. Bon basse, bon B fonctionne très bien sur Instagram mais très mal sur TikTok. Les gens n'aiment pas bomber sur TikTok.

 

(1:20:21 - 1:20:39)

Ils veulent te voir... Sur TikTok, ils m'aiment drôle et rafraîchissante, mais ils me trouvent trop en chair pour faire OD. Tandis que sur Instagram, on m'adore mon basse bombée et on veut que j'aille OD. On écoute Instagram.

 

(1:20:41 - 1:20:54)

Sauf que je ne fais pas OD, malheureusement. Mais... 31, c'est assez... Ils ne me prennent pas, ils ne me veulent pas, ils m'haïssent. Tu ferais de l'ombre aux autres candidats, c'est pour ça.

 

(1:20:55 - 1:20:57)

C'est ça. C'est ça qu'ils pensent. Ça serait Samantha Show.

 

(1:20:58 - 1:21:04)

Je ferais de l'ombre aux autres candidats. Tu ferais de l'ombre aux animateurs. C'est elle qui anime le show.

 

(1:21:04 - 1:21:13)

Les totons ronds, zoom in, zoom out. C'est juste ça qu'on veut voir, nous autres, des totons ronds. On aimerait tellement ça voir des totons ronds à TV.

 

(1:21:15 - 1:21:20)

Moi, Samantha Leclerc, 12 ans, j'aurais aimé ça voir ça. C'est clair. Émilie et Samantha, merci beaucoup.

 

(1:21:21 - 1:21:26)

Je suis très reconnaissante que vous soyez venues. Pour les dates. Nos pires histoires de dates.

 

(1:21:26 - 1:21:35)

Parce qu'il y en a des bonnes, moi. Si vous voulez une part 2, dites pas le contraire. Dites oui, parce que nous autres, on est motivés.

 

(1:21:35 - 1:21:38)

Ça va nous faire de la peine. Merci les filles.